Lors du prochain rendez-vous des Clefs de Saint-Pierre, un groupe de musiciens de l’Orchestre national du Capitole emporte les auditeurs dans un voyage vers des terres musicales pleines de promesses, même si elles s’avèrent moins fréquentées que les territoires traditionnels des concerts classiques. Nous partons cette fois vers les régions boréales de l’Europe, régions riches en talents créatifs divers.
Ce lundi 28 mars à 20 h, l’auditorium Saint-Pierre des Cuisines reçoit un quintette d’instruments à vents issu de la formation symphonique toulousaine. Les musiciens qui composent ce groupe a pris pour nom évocateur celui de « Quintette Promenade ». Il s’agit de Joséphine Poncelin, flûte, Chi Yuen Cheng, hautbois, Floriane Tardy, clarinette, Mylène Poulard, basson et Benoît Hui, cor, tous bien connus et appréciés des habitués de la Halle aux Grains.
Le programme de cette soirée scandinave réunit quatre compositeurs dont deux connaissent une certaine notoriété. Il s’agit bien sûr du Norvégien Edvard Grieg (1843-1907), le plus célèbre d’entre eux, et du Danois Carl Nielsen (1865-1931). Le poème symphonique Peer Gynt a fondé la notoriété d’Edvard Grieg. Ses Danses norvégiennes, autre partition célèbre, seront jouées dans un arrangement pour instruments à vents de David Walter.
Carl Nielsen est l’auteur de deux opéras, de musique de chambre et orchestrale et notamment de six grandes et belles symphonies. Ce soir-là, on pourra entendre son Quintette à vents opus 43.
Moins connu que ses aînés, le Danois Otto Mortensen (1907-1986) fut à la fois compositeur, chef d’orchestre, organiste et pianiste. Son Quintette à vent, en trois mouvements, sera également offert. Enfin, Kalevi Aho, né en Finlande en 1949, est l’auteur d’une œuvre prolifique qui couvre la musique vocale (cinq opéras), l’orchestre (seize symphonies, vingt-huit concertos) et la musique de chambre. Il est également l’auteur de deux quintettes à vents dont le premier sera joué ce lundi 28 mars, une soirée éclectique et dépaysante en perspective.
Serge Chauzy
une chronique de ClassicToulouse
