Augustin Dumay qui fut un temps directeur musical de l’Orchestre de Chambre de Toulouse consacre un enregistrement remarquable à Félix Mendelssohn. Après avoir exploré Brahms et Bartok avec notamment Kent Nagano , ce nouvel opus dédié à la musique de chambre s’impose par la clarté de son discours.
Augustin Dumay © Elias
Dans le magnifique Concerto pour violon en mi mineur opus 64, le violon d’Augustin Dumay, souple, incisif ne néglige pas pour autant la virtuosité. Aux côtés de l’Orpheus Chamber Orchestra superlatif, le violoniste nous livre une lecture tout aussi lyrique qu’élégante et passionnée. Le final de l’Andante, évanescent, semble suspendu…
La Sonate pour violon et piano en fa majeur est une partition d’une belle ampleur. Le dialogue avec Jonathan Fournel, piano, s’instaure dans un climat fiévreux tout de vitalité qui trouve dans la conclusion de l’Assai vivace le temps d’un tourbillon magistral.
Plus intimes, les Romances sans paroles sont de délicieuses miniatures de musique de chambre d’une belle et profonde expressivité.
Il faut souligner la qualité de la présentation très soignée de cet album d’une immense et belle fraîcheur.
Félix Mendelssohn
Concerto pour violon en mi mineur
Sonate pour violon et piano en fa majeur
Romances sans paroles
Augustin Dumay, piano
Orpheus Chamber Orchestra
Jonathan Fournel, piano
Félix Mendelssohn • Augustin Dumay / Onyx
