La Galerie 3.1 accueille jusqu’au 6 février 2022 l’exposition « Liens miroirs ». « Lieu de vie et d’échange inauguré en 2018, la Galerie 3.1 est aujourd’hui un succès, tant par sa fréquentation que par une programmation éclectique qui contribue à lever les obstacles dressés sur le chemin de l’épanouissement et de l’émancipation de chacun » explique Georges Méric, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne.
Bouleversement de l’horizon du calcul
« L’exposition Liens Miroir offre une fois encore aux visiteurs l’accès à des signatures artistiques qui explorent de nouveaux horizons créatifs naît de l’hybridation des techniques et des matières travaillées par les créateurs. Ce sont autant d’espaces en mutation qui s’ouvrent à tous les imaginaires pour mieux interroger la création, l’humanité et son devenir », détaille Georges Méric. Il ajoute : « Cette palette d’univers qui s’exposent sans s’opposer, est pleine de diversité. Et c’est bien cette diversité qui fait notre communauté de valeurs. Nous la portons avec détermination car l’art et la culture, qui sont le propre de l’homme, demeurent de formidables vecteurs de cohésion sociale et d’émancipation citoyenne ».
« La rencontre de l’art contemporain africain et haut-garonnais »
Le lien miroir est un lien numérique contenu dans un courriel. En un clic, une page web s’ouvre. Les cheminements sur la toile commencent. Ce système de transmission transforme le geste matériel simple en une navigation virtuelle illimitée. À l’aune de ce nouveau monde connecté, les artistes interrogent leurs gestes créatifs et les histoires qui lient l’humanité.
« La rencontre de l’art contemporain africain et haut-garonnais ! L’exposition permet de découvrir deux résidences de création en Haute-Garonne d’artistes contemporains africains jumelées avec deux résidences de création d’artistes contemporains Haut-Garonnais. En faisant venir les artistes africains et leur travail, cela permet aux uns et aux autres de réinterroger les perceptions réciproques et de montrer que le monde étranger peut participer à une dynamique
de territoire. Parmi les oeuvres qu’il sera possible de voir « Bouleversement de l’horizon de calcul » de l’artiste Beau Disundi. Il questionne les limites de la sculpture. En alliant la photographie, la peinture et l’installation, il étire l’espace de représentation. Ils se joue particulièrement des normes du cadre pour mieux saisir les images en expansion.
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Parmi les autres artistes qui exposent à la Galerie 3.1, il y a Nicolas Doche. Il amalgame les gestes du peintre, du sculpteur et de l’archéologue. Il collecte de objets ordinaires, détourne leur utilité première. Il leur crée une nouvelle histoire par enchevêtrement du réel et de l’imaginaire. L’usure et les strates de temps sont révélées pour semer le doute sur l’origine et la destination de l’objet.
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Quant à Precy Numbi, vous propose de découvrir Robot. Sculpteur et performeur, Precy Numbi (Congo RDC) humanise des objets manufacturés et industriels. Robots géants, masques, sculptures questionnent nos identités « connectées » à l’aune des nouveaux échanges économiques et culturels en Afrique comme en Europe. Les visiteurs pourront également l’oeuvre de Chiara Scarpone. Cette plasticienne et chanteuse, combine les traditions et les contrecultures. Telle une artiste anthropologue, elle collecte, témoigne et transmet des histoires intemporelles.
