Joye une artiste à part entière

Joye, qui a toujours vécu dans un climat familial propice à l’art, commence le piano au conservatoire de Blagnac dès l’âge de sept ans jusqu’à ce qu’elle rentre au lycée. En parallèle, au collège, la jeune femme commence à chanter. « Au collège, je chantais mes propres compositions où j’utilisais vraiment le piano comme un moyen d’exprimer ce que j’avais à dire », détaille la jeune Toulousaine.

Au lycée, Joye a fait partie d’un premier groupe électro-pop « Arthur & Joy », ils ont fait des concerts notamment dans la ville de Bordeaux. Le duo a duré trois ans jusqu’à ce que Joye entre à la fac en musicologie jazz. Durant ces trois années de licence, la jeune femme, rencontre trois autres chanteuses avec qui elle forme le groupe « Sojalisca ». Comme l’explique Joye « Il y avait la notion de bosser avec des femmes qui étaient très importante pour moi, ça m’a beaucoup aidé à me développer professionnellement et personnellement ». Une rencontre qui a permis à Joye d’avoir assez de confiance pour pouvoir mener son projet solo, sur lequel elle travaille depuis maintenant trois ans.

Une jeune femme pleine de ressources

Joye, en projet solo depuis donc trois ans, a bien saisi ce qu’elle désirait et ce qu’elle apprécie ou pas. Aujourd’hui, toute sa direction artistique part de ses envies, elle écrit, compose et produit des maquettes. Bien sûr, la jeune femme est accompagnée par son équipe, ses musiciens et techniciens et elle est accompagnée pour amener ses maquettes des niveaux plus professionnels. Dernièrement, Joye a sorti le single « I didn’t mean to », une composition piano-voix sans maquette, qui s’éloigne un peu du style électro de la jeune femme. « J’avais vraiment besoin que ce soit pur et de montrer une sorte de liberté que je peux avoir en sortant du cadre où on pourrait m’attendre. Ce n’était pas spécialement de l’électro ». Un morceau avec un message sublimé par le piano et la voix de la jeune femme.

Sa dernière apparition sur l’une des scènes toulousaines ne date pas tant puisque Joye a participé au tremplin lancé par le Rose festival. Une vraie opportunité saisie d’où elle sort demi-finaliste, mais surtout ravie. « C’était réellement une bonne expérience, j’étais contente de l’avoir fait en solo. On était à Toulouse, en plus au Metronum, le public était vraiment réceptif et le jury était bienveillant et pertinent ». Pour la suite, Joye ne s’arrêtera pas là, puisqu’elle songe à remonter un projet. Elle va également passer une formation en MAO (musique assistée par ordinateur) afin de renforcer son univers, son savoir et repasser dans une phase de création par la suite.

Madeline Verneuil

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