Pour la cinquième année consécutive, l’association « Les Musiciens au Palais » invite les mélomanes de la région toulousaine à assister à un festival original au cœur de la Ville rose dans le cadre exceptionnel d’un lieu magique, le fameux Palais Niel, qui ouvre ses portes le temps d’un week-end musical particulièrement riche.
Depuis sa création par Emmanuelle Sirat, Musique au Palais se donne pour but de réunir, le temps d’un long week-end, musiciens professionnels et grands amateurs qui n’ont pas souvent l’occasion de se retrouver et d’échanger leurs regards sur la musique, leur passion pour elle. Sous la nouvelle direction artistique de Serge Krichewsky, les 23 et 24 novembre prochains, l’association organise la cinquième édition de son festival dans le grand salon du Palais Niel, QG de l’armée de Terre et siège de la 11ème brigade parachutiste, au cœur de la ville. Cet événement musical est également l’occasion de visiter un lieu prestigieux et rarement ouvert au grand public.
En outre, il est organisé au bénéfice d’associations caritatives : Terre Fraternité et Entraide Parachutistes. Ces deux associations contribuent à l’accompagnement des blessés et de leurs proches, ainsi que des familles des morts en service de l’armée de terre et des parachutistes. Le Général Jacops, président d’Entraide-Parachutiste, mène ce beau combat afin que « les blessés en service ne soient plus de grands oubliés en France ». Il est possible bien sûr aussi faire un don à ces associations.
L’édition 2019 de Musiques au Palais offre cinq concerts durant le week-end : trois le samedi 22 novembre, deux le dimanche 23. Elle porte le titre révélateur : Visages du Romantisme Allemand.
Le jeune pianiste toulousain Vincent Martinet
Samedi 23 novembre, à 14 h : Des classiques (aux) romantiques
En prélude au récital du dimanche soir, quelques réflexions sur le « chant instrumental », par des compositeurs à qui l’opéra n’aura pas forcément réussi…
Programme : Schubert/Liszt (Auf dem Wasser zu singen), Mendelssohn (Mélodies sans paroles), C. Schumann (Romance op. 21/1), R. Schumann (2 Fantasiestücke pour clarinette et piano), V. Bellini/S. Thalberg (Norma), F. Schubert (Notturno et Quintette La truite).
Avec : Vincent Martinet, Jean-Pierre Salmona, Pascal Bazillou, Anne Marty, Angélique Tragin, le Trio Garonne, Estelle Bartolucci, Sarah Netter, Antonin Hudrisier, Michel Renault.
Samedi 23 novembre, à 18 h 15 : Récits, Récital
Au XIXème siècle, le piano prend une place centrale dans la vie musicale et s’introduit dans les maisons. Des sonates aux grands cycles, en passant par des pièces plus courtes, les œuvres nées sous la plume généreuse des compositeurs sont autant d’occasions d’un récit, intime, allégorique ou descriptif…
Programme : Beethoven (Sonate Pathétique, Variations en Fa Majeur op. 34), F. Liszt (Funérailles), R. Schumann (Scènes de la forêt), J. Brahms (Rhapsodies op.79/1 et 2)
Avec : Jonas Vitaud, piano
Dimanche 24 novembre, 15 h 30 : Féeries, Formes, Contrastes
L’apparition d’une virtuosité liée aux progrès de la facture instrumentale va ouvrir des voies nouvelles et multiples. Un imaginaire poétique débridé s’empare de l’esprit des musiciens, dont les moyens semblent infinis. Les nuances extrêmes se mettent au service de cascades ou de ruissellements sonores, autant que d’expressions extatiques ou de peintures des éléments naturels. Seul ou accompagné, le piano permettra un éclatement des formes, courtes, closes ou composées.
Programme : M. Bruch (2 pièces pour violoncelle op.70 II – III), R. Schumann (2 pièces dans le ton populaire), F. Mendelssohn (Rondo capriccioso op. 14), F. Liszt (Gnomenreigen), R. Schumann (Arabesque), F. Liszt (Au bord d’une source), J. Brahms (Quatuor avec piano n° 1)
Avec : Antonin Hudrisier, Anne Marty, Jean-Pierre Salmona, Vincent Martinet, Floriane Naboulet, Adèle Ginestet, Romane Bestautte.
Les musicien-ne-s de l’ensemble Éos
Dimanche 24 novembre, 18 h 15 : Chant de l’âme, chants d’amour
Le Chant, véritablement ! Source inépuisable d’inspiration pour les compositeurs, de bonheur intense pour les interprètes et les auditeurs. Le Lied ravirait presque aux poètes la gloire d’avoir été là avant la musique…
Programme : Mélodies de F. Schubert, J. Brahms, G. Mahler, H. Wolf, R. Wagner. R. Schumann/F. Liszt (Widmung), R. Wagner/F. Liszt (Mort d’Isolde)
Avec : Victoire Bunel, mezzo-soprano, Nino Pavlenichvili, piano, Laura Ensminger, alto
Serge Chauzy
une chronique de ClassicToulouse
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