Progrès-Son fait ses adieux à la scène locale toulousaine. Cela faisait presque 20 ans que l’association musicale de planification d’événements faisait la promotion d’artistes locaux. Pour l’occasion, Progrès-Son organise deux soirées de clôture les 24 et 25 novembre à l’Ôbohem et au Bikini.
DATCHA MANDALA ©Fabien Labarbe
Progrès-Son, emblème de la scène locale, tire sa révérence après 20 ans de bons et loyaux services. Mais pas de panique ! L’équipe vous réserve deux dernières soirées pour finir en beauté. Bloquez d’abord la soirée du 24 novembre, direction l’Ôbohem. On commence par une programmation exclusivement locale avec Spleenarium. Un groupe folk composé d’anciens membres du collectif qui a vu naître Progrès-Son. Puis place au groupe pop-rock Shaken Soda. Le 25 novembre, cap sur le Bikini. Dans un style plus blues Loup Malvil sera sur scène, suivi de près par le groupe grunge Madam. Pour rester dans l’essence de Progrès-Son, Dätcha Mandala viendra de Bordeaux avec son style rock 70’s. La soirée se poursuivra avec les implacables Johnny Mafia, pour finir avec Krav Boca dans un style punk rap mandolin. Bref, « une programmation qui ressemble à ce qu’on a fait pendant 20 ans » comme commente Mathieu Leymonie, président de la clôture de Progrès-Son.
bénévoles ©Progrès-Son
Aux origines du projet
L’association est née début des années 2000 d’une passion pour la musique. Progrès-Son n’a pas toujours fait tourner la scène locale toulousaine, les membres faisaient partie d’un collectif de musiciens passionnés. Au départ, les membres de ce groupe avaient créé ce principe de promotion de la scène locale afin de s’autoprogrammer, pour des raisons pratiques. « Puis on a commencé à programmer des groupes amateurs. Depuis, 70% de notre programmation a été tournée vers la scène locale», raconte Mathieu Leymonie, faisant partie des musiciens fondateurs. Ce dernier explique que l’association s’est arrêtée d’elle-même. Après la crise du Covid, particulièrement rude pour le milieu culturel, les bénévoles moteurs n’ont pas pu continuer l’aventure. Les volontaires se faisant rares, la clôture du projet est la suite logique.
Comme le dit le président de clôture avec enthousiasme, ce ne sera pas un adieu le cœur lourd les 24 et 25 novembre, mais une dernière occasion de retrouver des têtes connus des programmations et les habitués pour une fin festive.
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