Le lundi 19 février 2024 à 20h00, la saison des Clefs de Saint-Pierre consacre le quatrième concert de sa saison à un bouquet d’œuvres de compositeurs trop rarement inscrits aux programmes des grandes manifestations musicales. Pas moins de sept musiciens, membres de l’Orchestre national du Capitole animent cette soirée originale sous le titre « Les vents insolites ».
Les Clefs de Saint-Pierre © Florence Fourcassié
La 23ème saison des Clefs de Saint-Pierre se poursuit dans la volonté d’explorer un répertoire ouvert, exigeant et toujours inventif. Rappelons ici que la qualité musicale de ces concerts conviviaux procède d’une complicité totale entre les musiciens d’une part, et entre les musiciens et le public, d’autre part, devenus au cours des semaines familiers et partenaires. Certes, les artistes issus de la formation symphonique toulousaine qui s’impliquent dans cette démarche possèdent d’indéniables qualités individuelles qu’ils placent au service de la belle formation symphonique à laquelle ils appartiennent. Mais la pratique de la musique de chambre en petit groupe renforce encore leurs liens et bénéficie à leur orchestre d’origine. La réunion de ces musiciens passionnés et le plaisir évident qu’ils prennent à se lancer des défis apportent ce supplément d’âme sans lequel la musique resterait à la surface des choses.
Pour ce qui concerne le concert du 19 février, saluons tout d’abord les acteurs de ce répertoire méconnu. Sandrine Tilly, flûte, Chi Yuen Cheng, hautbois, Floriane Tardy, clarinette, Guillaume Brun, basson, Benoît Hui, cor, Victor Guemy, clarinette basse, Hugo Blacher, trompette, sont tous membres éminents et appréciés de la formation symphonique toulousaine.
Le programme de cette soirée réunit les noms du néoclassique Français (son nom en témoigne !) Jean Françaix, du Britannique Frank Bridge, inspiré par la mer, du Tchèque inclassable Leoš Janáček et de l’Allemand adepte d’un humour affiché Paul Hindemith.
La diversité des musiques du XXème siècle est donc à découvrir lors de ce concert prometteur du 15 février.
Serge Chauzy
une chronique de ClassicToulouse
