Ces deux dernières années, TAT Productions jouit d’une belle phase de croissance. Une dynamique que « Falcon Express », en salles le 2 juillet prochain, a le potentiel d’entretenir. Culture 31 s’est faufilé dans les locaux du studio toulousain pour en apprendre davantage sur ce long-métrage d’animation.

© Inès Desnot
« Qu’y a t’il de mieux à faire en pleine canicule ? Aller se rafraîchir au cinéma ! », s’exclame d’emblée Jean-François Tosti, cofondateur de TAT Productions. Et pour cause, le dernier bébé du studio toulousain, « Falcon Express », sortira en salles obscures le 2 juillet 2025. Avec ce long-métrage d’animation, l’ambition était claire : « faire un gros film américain, 100 % toulousain ». Rien que son nom, emprunté à la langue de Shakespeare, illustre ce dessein.
Falcon désigne le personnage principal, un raton-laveur débrouillard et un poil roublard, qui passe le plus clair de son temps à voler les riches pour nourrir les pauvres. Seulement voilà, ce Robin des Bois des temps modernes, qui se prête volontiers les qualités d’un faucon, va se retrouver pris au piège à bord d’un train quasi condamné au crash, avec d’autres animaux. S’engage alors une course contre la montre pour sauver la mise !
Un film d’animation, oui. Un film d’action, certainement.
Pour donner vie à ce premier film d’action ferroviaire signé TAT, les réalisateurs, Benoît Daffis et Jean-Christian Tassy, ont (re)vu une quantité phénoménale d’œuvres du genre, de « Speed » à « Unstoppable » en passant par « Runaway Train », et bien d’autres. C’est d’ailleurs le long-métrage du studio avec le plus de références cinématographiques, même s’il n’est pas nécessaire de les déceler pour apprécier « Falcon Express ».
Cependant, pour proposer une œuvre aussi palpitante et qualitative que les inspirations mentionnées, les équipes du studio d’animation ont dû affronter différents challenges techniques. En effet, faire évoluer une multitude de personnages dans un espace restreint et mouvant tel qu’un train, ce n’est pas une mince affaire ! Et ce n’est pas Mathieu Capel, artiste layout qui dira le contraire. « Ça a été un sacré défi ! », confie le cameraman virtuel.

Jean-Christian Tassy, Jean-François Tosti et Benoît Daffis. © Inès Desnot
Une œuvre pour toute la famille
Les mots d’ordre côté narratif : tension et humour. D’ailleurs, pour le bien du récit, différents personnages sont passés à la trappe. Ainsi, toute la petite troupe d’animaux coexiste harmonieusement. On vous laissera notamment découvrir Ronald, un protagoniste à plumes dont la personnalité est indéniablement… Toulousaine ! En bref, TAT livre ici « un vrai film d’action que parents et enfants vont vivre différemment », pour citer Jean-François Tosti.
Et comme tout bon film d’actions qui se respecte, « Falcon Express » est fait pour l’expérience cinéma ! Il n’est donc pas question de streaming pour l’instant, mais plutôt de projections internationales. Du reste, si le studio se réjouit du succès de la série « Astérix et Obélix : Le Combat des chefs » sur Netflix, il se réjouit de continuer à développer ses propres projets. Un certain « Lovebirds » est notamment sur les rails…