Chaque mercredi, nous évoquons à travers une vidéo une chanson connue ou méconnue, revisitée ou immortalisée.
En lisant Toulouse, les années tubes d’Yves Gabay (sur lequel nous reviendrons) qui évoque l’effervescence musicale des années 80 et du début des années 90 dans la ville rose, on croise évidemment Art Mengo.
Sans avoir eu les énormes succès d’Images, Gold ou Jean-Pierre Mader, le compositeur et interprète n’a cessé de creuser son sillon et de poursuivre son œuvre tout en signant des chansons pour de multiples artistes (Johnny, Juliette Gréco, Clémence Lhomme, Henri Salvador…). Son premier single, Les Parfums de sa vie (je l’ai tant aimée), s’est hissé jusque dans les meilleures ventes du Top 50 en décembre 1988 et demeure à ce jour son plus gros tube.
Côté textes, il a collaboré essentiellement avec Patrice Guirao et Marc Estève, mais des écrivains comme Marie Nimier ou Jean Rouaud lui ont aussi prêté leurs mots. Les chansons d’Art Mengo possèdent un magnétisme étrange. Les mélodies n’accrochent pas forcément l’oreille dès les premières écoutes. Pourtant, elles s’enracinent dans notre mémoire et révèlent peu à peu leur évidence. Pour en mesurer la force, il suffit de les écouter dans des versions épurées à l’instar du superbe album Live au Mandala ou avec cette version des Parfums de sa vie pour Le Figaro Live Musique. Un piano, une guitare acoustique (Eric Sauviat), des chœurs (Julie Oz) et la voix chaude d’Art Mengo nous rappellent que le talent supporte la simplicité. Mieux qu’un tube, un classique.
.
Bonus : Gino en live.
.
Toutes les chroniques : On connaît la chanson…
Toutes les chroniques : Toulouse, d’hier à aujourd’hui
Toutes les chroniques : Connaissez-vous…
Retour sur des lieux emblématiques de la ville et de sa mémoire