Palmarès de la 26e édition de Cinespaña + reprise en salles

Petit retour sur le Palmarès de Cinespaña 2021 et sa reprise en salles ce dimanche 10 octobre.

Avant le Palmarès, petit commentaire totalement subjectif puisque c’est le mien. Cela fait la 5e édition où Alba Paz et Loïc Diaz s’occupent de la programmation.

S’ils ne sont en rien responsables de la qualité de la production cinématographique du pays (par le passé, il y a eu des années où elle n’était pas fofolle, même avant eux), ils ont réussi cette année, encore plus que les précédentes, à proposer :

–  une qualité des films sélectionnés : que je les aime ou pas, leurs qualités sont évidentes et indéniables.

–  une diversité artistique : chaque film a son sujet, son univers, son ton. Un synopsis lu, un film identifié, sans erreur.

– une audace, et sans prendre les spectateurs et les spectatrices (copyright Serge Daney) pour des débiles. Par exemple, proposer ¡CORTEN! de Marc Ferrer, une comédie « fauchée » giallo queer en compétition. je vous garantis que d’autres festivals toulousains ne le feraient pas. Et les spectateurs et les spectatrices l’ont récompensé.

Et je dois aussi souligner la convivialité du Festival, due à l’enthousiasme de l’équipe, et de tous les bénévoles. Sincèrement, c’est un plaisir de travailler et discuter avec vous, que je sois chroniqueuse ou spectatrice.

Jury CROUS

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Le festival continue encore aujourd’hui à la Cinémathèque de Toulouse, au Cratère, à l’American Cosmograph (l’avant-première de Madres paralelas de Pedro Almodóvar ce soir est complète depuis mercredi, mais il reste des places pour L’Echine du diable de Guillermo del Toro), et se poursuit en région avec l’ACREAMP jusqu’au 31 octobre.