Le Cri, Le Complot, L’Île du Diable, trois livres signés Nicolas Beuglet, trois opus qui, au travers d’une trame romanesque, ne s’en appuient pas moins sur des données soit historiques, soit scientifiques particulièrement solides. Trois histoires qui vous laissent au fin fond de votre lit le souffle coupé, le cœur battant et le cerveau atomisé. Autant vous le dire tout de suite, Le dernier message appartient totalement à cette lignée.
Cette fois, l’écrivain nous met dans les pas d’une nouvelle héroïne, une inspectrice de police écossaise, Grace Campbell. Au moment où nous la croisons, Grace est sur la touche car sa forme physique, à tous les sens du terme, ne lui permet pas de faire du terrain. Mais voilà, une affaire contraint son supérieur, en panne de personnel, à lui confier une mission a priori sans grand développement à venir. Grace part donc pour l’île d’Iona, à l’ouest de l’Ecosse. Au cœur de cette île, planté face à la mer, un monastère immémorial battu par les vents. Dans l’une des cellules destinées aux pensionnaires non religieux, le cadavre d’Anton, un jeune homme mutilé de la plus étrange des façons. Les moines peuplant ce lieu se montrent peu diserts… Mais ce qu’ignore Grace, c’est l’incroyable aventure qui est en train de s’amorcer et qui l’amènera jusque sur la banquise.
Entre temps elle aura rencontré une agente américaine avec laquelle Grace aura amorcé une recherche aussi dangereuse qu’angoissante, une recherche qui la conduira aux confins de la réflexion humaine et au bord de la révélation suprême.
Un polar de folie structuré sur la baisse du QI du monde occidental et de l’influence en ce domaine de réseaux trop célèbres visant justement à l’élever…
Les cent dernières pages sont à lire sous anxiolytique puissant d’autant qu’in fine, Nicolas Beuglet étaye les principaux éléments scientifiques de son roman de données universitaires parfaitement établies. De quoi frémir.
Le dernier message • XO éditions
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