On pourrait la croire originaire de l’Orient lointain tant on imagine facilement Néfertiti ou Cléopâtre sous ses traits, mais c’est bien à Toulouse qu’est née Amandine Marshall. Après une enfance et une adolescence à Ramonville-Saint-Agne puis Saint-Orens-de-Gameville, la future égyptologue s’est éloignée quelque temps de sa ville natale pour ses études universitaires, avant de revenir en région toulousaine où elle vit encore aujourd’hui. C’est de son refuge proche de la campagne lauragaise que cette travailleuse acharnée conçoit et mène ses nombreuses activités hors des sentiers battus de l’égyptologie officielle. Entretien avec une passionnée qui trace sa route en franc-tireur…
On a dû vous poser la question cent fois mais je vais quand même vous la poser une cent-unième… Quand et comment est née votre passion pour l’Égypte ancienne ?
Elle est née très tôt. Dès l’école primaire, je voulais être archéologue et écrire des livres. J’ai découvert l’Égypte ancienne en classe de sixième, dans un programme qui était beaucoup plus vaste à l’époque qu’il ne l’est de nos jours, puis lors d’une visite de la collection égyptienne du musée Georges-Labit de Toulouse. Le coup de foudre pour cette histoire et cette civilisation a été immédiat. À partir de là, ma conviction était faite : je serai égyptologue et rien d’autre.
Donc toute jeune adolescente, vous vouliez faire de votre passion naissante pour l’Égypte ancienne votre métier.
Oui, et on ne m’a guère encouragé dans cette voie pendant ma scolarité, c’est le moins qu’on puisse dire. Je me rappelle qu’en début d’année, on demandait aux écoliers quel métier ils souhaitaient exercer plus tard et je répondais invariablement « je serai égyptologue ». Les professeurs me reprenaient, en me raillant un peu : « Tu seras égyptologue…, tu veux dire que tu voudrais l’être » et je répondais : « Non, non… je sais que je serai égyptologue ». J’étais déjà très déterminée.
Et vos premières « excursions » en Égypte ont eu lieu quand et à quelle occasion ?
J’ai eu l’incroyable chance, qu’on peut voir aussi comme un signe du destin, de faire mon premier voyage au pays des pharaons à l’âge de 14 ans et demi. Je venais d’entrer en seconde mais mon collège (le collège Jacques-Prévert de Saint-Orens) organisait un séjour pour les troisièmes en Égypte. La documentaliste de cet établissement savait à quel point une telle excursion était importante pour moi et elle a eu la gentillesse de me proposer d’y participer bien que je ne sois plus en troisième.
Revenons à vos études, quelles sont celles que vous avez suivies pour devenir égyptologue ? Apparemment, votre parcours n’est pas passé par Toulouse.
Eh non, puisque l’université de Toulouse est spécialisée dans la Préhistoire et pas dans l’histoire de l’Égypte ancienne. Je me suis donc inscrite à l’université de Lille, tout d’abord en Histoire de l’art et en Archéologie, avant de me spécialiser définitivement en Archéologie puis en Égyptologie. J’ai terminé mes études avec un « bac + 13 » et un doctorat sur Les enfants en Égypte ancienne soutenu en 2013.
Pourquoi avez-vous choisi précisément ce thème pour votre thèse ? Il est original mais peut paraître marginal de prime abord.
Il est vrai que ce n’est pas celui auquel on songe en premier lorsqu’on s’intéresse à cette histoire et on m’a régulièrement fait remarquer, pendant mes études, que ce n’était pas un vrai sujet de thèse, qu’il était trop superficiel, trop simple. En réalité c’est tout l’inverse, entre autres parce que c’est un sujet colossal à traiter en termes de documentation. Une thèse s’appuie en moyenne sur 200 à 300 documents alors que j’en ai collectés pour la mienne plus de 7 700.
Grâce à cette masse de données, j’ai pu étudier l’enfance en Égypte ancienne sous tous ses aspects, autant à travers les objets qu’à travers l’iconographie, les textes, les tombes… Ce travail m’a permis de démontrer que, loin d’être un sujet superficiel, l’enfance est centrale dans cette civilisation. Je me suis rendu compte que beaucoup d’égyptologues refusaient d’accorder aux enfants la place qu’ils occupaient dans l’Antiquité, qu’ils les ont souvent écartés en ne reconnaissant pas leur statut social. C’est une erreur flagrante, comme le montrent les coutumes funéraires qui leur sont liées ou leur importance dans la vie quotidienne.
Par exemple, les enfants du paysan égyptien sont en permanence à ses côtés dès leur plus jeune âge, en semant les graines alors que l’adulte effectue le travail physique et pénible du labour. Ensuite, ils sont également présents pour le ramassage des céréales et utilisés pour effaroucher les oiseaux qui s’attaquent à la récolte. Pendant que les enfants réalisent ces tâches, les adultes peuvent s’occuper de choses plus compliquées et avancer plus vite dans leurs travaux quotidiens. Donc contrairement à ce qu’on a longtemps affirmé, les enfants avaient bien un rôle social et un apport réel dans la vie économique de l’Égypte ancienne. Rappelons-le, il n’y a pas de famille sans enfants et il n’y a pas non plus de société sans enfants… y compris à cette époque et dans cette culture.
Aujourd’hui, en quoi consistent vos activités d’égyptologue ?
Ça va paraître peut-être étonnant mais quand j’ai eu ma thèse, j’ai choisi de m’écarter du milieu de l’égyptologie. Au cours de mes études, j’ai pris conscience que devenir un « égyptologue professionnel » serait difficile parce qu’il y a tellement peu de postes que c’est la guerre dans le milieu (universités et laboratoires CNRS) pour y faire sa place. Je ne me voyais pas m’épanouir dans un environnement aussi réducteur et malsain, ayant envie de partager mes connaissances et mon enthousiasme avec le plus grand nombre. Malheureusement, il n’en va pas ainsi en égyptologie où j’ai découvert des gens souvent aigris, que je ne sentais pas heureux de faire ce métier alors qu’ils sont censés avoir le privilège de vivre de leur passion.
Ce constat m’a choquée et fait réfléchir. Je n’avais aucune envie de fréquenter au quotidien des personnes qui, pour beaucoup d’entre elles, ne pensent qu’à « se tirer dans les pattes » comme on dit vulgairement. L’idée d’être obligée d’appartenir à tel réseau, tel clan pour obtenir un poste ou un statut m’a amené rapidement à choisir une autre option de carrière. Des amis égyptologues m’ont pourtant mise en garde en m’expliquant qu’il était déjà difficile d’exister dans le milieu en étant un bon égyptologue mais que quitter l’égyptologie officielle était vraiment suicidaire. J’ai décidé malgré tout de suivre mon instinct et je me suis lancée dans une voie que j’ai créée au fur et à mesure de mes projets.
Je suis persuadée que lorsqu’on croit à ce que l’on fait, qu’on est en phase avec soi-même, on ne peut que réussir quels que soient les obstacles et les difficultés. Lorsque j’entreprends quelque chose, je me dis toujours que ça va fonctionner parce que je m’investis à fond. La clé de la réussite, c’est le travail, la passion, l’énergie et l’envie de partager avec les autres que je mets dans tout ce que je fais, je n’en démords pas.
Pour répondre à votre question et préciser ce que fut et ce que reste mon projet, mes activités sont très diverses, n’ayant pas de poste traditionnel. J’écris des livres et des articles, je donne des conférences, j’interviens dans les écoles et au musée Georges-Labit pour des visites guidées destinées aux scolaires ; je travaille également pour France Télévisions sur certains films documentaires. Plus récemment, l’agence Verdié Voyages m’a proposé d’accompagner des groupes en Égypte pour des visites et des conférences, et il m’arrive aussi de participer à des fouilles sur le terrain.
Les fouilles justement, en quoi consiste votre travail sur ces chantiers et où se trouvent-ils ?
Je suis chercheur associé à la Mission Archéologique Française de Thèbes Ouest et à ce titre, je participe à une mission de fouilles qui rassemble plusieurs personnes ayant des compétences très diverses. Il n’y a pas que des archéologues sur le terrain. Font aussi partie de l’équipe un céramologue (spécialiste de la poterie), une archéobotaniste (spécialiste du bois), un anthropologue (spécialiste des squelettes et des momies), des architectes, des tailleurs de pierre qui redonnent au site la configuration qu’il avait à l’époque de sa construction, des restauratrices… C’est cette combinaison de compétences qui permet à la recherche actuelle d’avancer très vite et de réaliser des restaurations de monuments assez conformes à ce qu’ils étaient dans l’Antiquité.
Vous l’avez évoqué, vous êtes une des rares égyptologues à faire de la vulgarisation auprès du grand public, jeune et moins jeune. Pourquoi avoir souhaité le faire et pourquoi si peu de vos confrères le font ?
En France, nous sommes deux à faire de la vulgarisation scientifique : Florence Maruéjol et moi-même. C’est un peu le problème du milieu français, très élitiste, et ça ne concerne pas que l’égyptologie. Au siècle dernier, les premiers archéologues, les premiers chercheurs étaient issus de la grande bourgeoisie et parfois de l’aristocratie. Il y avait une sorte d’héritage de la connaissance qui se transmettait à l’intérieur de cette élite intellectuelle dont je regrette le manque de générosité, parce qu’elle ne s’adressait guère qu’à elle-même et pas à l’ensemble de la population. On m’a toujours dit qu’un véritable égyptologue écrivait pour l’élite.
Faire de la vulgarisation scientifique comme je le fais est donc assez mal perçu. Pourtant, avec tout ce que j’apprends, toute cette histoire et ces sujets si passionnants, c’est un bonheur mais j’estime que c’est aussi un devoir de les transmettre au plus grand nombre. Cette transmission, certains ne veulent pas la faire parce qu’ils veulent se servir de leur savoir pour écraser et dominer intellectuellement le grand public. C’est tout ce à quoi je me refuse. Il m’importe de vulgariser, autant auprès des enfants que des adultes.
Cette vulgarisation se manifeste d’abord par votre activité d’auteur, avec des publications nombreuses où l’on trouve aussi bien des ouvrages scientifiques que grand public ou pour la jeunesse. Comment choisissez-vous les sujets de vos livres dans chacun de ces trois domaines ?
Mes choix sont égoïstes puisqu’ils sont dictés avant tout par ce qui m’intéresse et ce que j’ai plaisir à traiter. J’aime beaucoup également aller vers des sujets qui n’ont jamais été explorés ou qui l’ont déjà été mais en les abordant avec un angle différent. C’est peut-être prétentieux de ma part, mais je pense que si je suis intéressée par ce dont je parle, si je fais ce qu’il faut pour rendre les choses accessibles, cela suscitera aussi l’intérêt du lecteur. Pour l’instant, il semble que la formule fonctionne.
Quand vous parlez de sujets n’ayant jamais été explorés, desquels s’agit-il ?
Je reprends mes exemples de l’enfance et de la maternité. Ça paraît incroyable mais il n’y avait jusqu’alors jamais eu de livres consacrés à la vie quotidienne des enfants ou à la maternité dans l’Égypte ancienne. Grande satisfaction personnelle, l’université américaine du Caire, qui a sa propre maison d’édition, est en train de traduire en langue anglaise les trois volets de ma trilogie Maternité et petite enfance en Égypte ancienne, Être un enfant en Égypte ancienne et L’enfant et la mort en Égypte ancienne. Apparemment, les Américains ne considèrent pas ces sujets comme superficiels et pensent qu’ils méritent d’être connus et vulgarisés…
Plus récemment, début septembre, j’ai publié L’Atlantide : un mythe de l’Égypte antique ?, un sujet maintes fois traité mais jamais encore par un ou une égyptologue. Or l’Égypte est au cœur du sujet si l’on en croit Platon, le premier à avoir évoqué cette île mystérieuse. De fait, il existe une source égyptienne qui présente de troublantes coïncidences avec le récit du philosophe grec. Cela, les historiens l’ont manqué, aucun égyptologue ne s’étant attardé jusqu’alors à étudier la question.
Parmi vos activités, il y a l’écriture de livres pour la jeunesse et notamment de la série Ombeline qui n’a pas l’air d’avoir l’Égypte ancienne pour cadre.
En effet, c’est la première fois que l’intrigue d’un de mes livres ne se situe pas dans l’Antiquité. Comme vous pouvez le constater, je n’en fais qu’à ma tête ! Il a été très plaisant de l’écrire parce que j’ai pu m’y affranchir de la chape historique en laissant totalement libre cours à mon imagination. L’idée de ce personnage et de cette série est née il y a un peu plus de deux ans, alors que mes deux nièces de trois et six ans me demandaient de leur raconter une histoire «inventée». Je me suis prise au jeu et j’ai donc inventé pour elles, oralement dans un premier temps, cette histoire d’Ombeline et le Dragon en prenant toutefois des notes au cas où.
J’ai recroisé peu de temps après un très bon ami, le dessinateur Fabien Rypert, qui m’a fait part de son envie de travailler avec moi. Je ne savais pas trop quoi lui proposer quand j’ai repensé à Ombeline et à l’histoire que j’avais créée pour mes nièces. Je lui ai envoyé le texte qu’il a trouvé « super » et l’on s’est dit alors qu’il fallait absolument qu’on en fasse quelque chose ensemble. C’est comme ça qu’a été conçu et publié le livre illustré Ombeline et le Dragon paru à La Châtaigne bleue, la maison d’édition que j’ai fondée pour promouvoir mes livres jeunesse. Prochainement paraîtra Ombeline et le marchand de poudre magique et dans six mois, les enfants pourront découvrir Ombeline et le mystère du puits aux trois lanternes.
En revanche, il y a une autre série pour la jeunesse qui a beaucoup à voir avec l’Antiquité…
Oui, il y a un an est paru Les contes de Thot : fables, contes et mythes de l’Égypte antique, toujours à La Châtaigne bleue. C’est un recueil de trente histoires, dont certaines complètement inédites puisque plusieurs fables sont connues des seuls égyptologues mais n’avaient jamais été portées à la connaissance du public. On notera d’ailleurs que, de façon assez amusante, on y retrouve une fable que La Fontaine a rendue célèbre par l’intermédiaire d’Ésope.
Dans le même esprit est paru il y a quelques semaines Les contes de Séléné : mythes grecs du ciel étoilé, l’histoire de toutes les constellations issues de la mythologie grecque. On y apprend pourquoi les plus célèbres, telles qu’Orion ou la Grande Ourse et d’autres moins connues comme les constellations du Lièvre ou du Petit Cheval, portent ces noms-là.
Vous êtes aussi intervenue en tant qu’experte dans des émissions télévisées comme « La Science en Grand Format » ou « Secrets d’histoire » sur France 2 et puis il y a un an, vous avez créé la chaîne ToutankaTube sur YouTube. Quel est le concept de cette chaîne et des vidéos que vous y publiez ?
Je me suis rendu compte, notamment en discutant avec des enseignants, qu’il y avait une demande et une attente qui ne concernaient plus les livres mais des vidéos sur YouTube. Personnellement, je ne vais sur YouTube que pour écouter de la musique et jamais pour y trouver du contenu scientifique mais de nombreux utilisateurs ont ce réflexe. Ce sont des personnes qui n’aiment pas forcément lire ou qui n’ont pas les moyens d’acheter des livres. Sur YouTube, le contenu est immédiatement accessible et la plupart du temps gratuit. On peut avoir à tort l’impression que toutes les informations y sont disponibles, à ceci près que l’Égypte faisant beaucoup fantasmer, on trouve tout et n’importe quoi sur le Net dans ce domaine.
Je suis partie du constat qu’il y avait un manque à combler et j’ai créé la chaîne ToutankaTube consacrée à l’Égypte ancienne. Il est essentiel pour moi que les personnes qui cherchent à s’instruire puissent le faire sans se demander, tout au long d’une vidéo, si ce qu’elles regardent est sérieux ou pas. Le concept était de proposer une chaîne avec des thématiques que je maîtrise tout en les rendant accessibles à chaque utilisateur qui la consulte. Je sais que pour beaucoup de gens, ce qui est scientifique est par principe inaccessible sans connaissances préalables. J’estime que ça n’a rien à voir et que c’est au scientifique de se mettre à la portée des gens, pas l’inverse. Il suffit de présenter les thématiques de manière à ce que tout le monde puisse comprendre sans véritable initiation au sujet abordé. Bien sûr, les initiés, y compris les égyptologues, peuvent apprendre des choses sur ToutankaTube mais le but premier est de s’adresser à tout-un-chacun, qu’on soit passionné, intéressé ou simplement curieux.
Et ce n’est pas parce qu’on est un scientifique qu’on ne peut pas parler de science avec humour ! Dans ces vidéos, j’aborde des thématiques originales, amusantes parfois, comme par exemple les momies égyptiennes qui pouvaient exploser. Je cherche également à corriger des idées reçues. Dans ce registre, il y a eu une vidéo qui a soulevé une polémique auprès des amoureux des chats, son titre étant « Non, le chat n’était pas sacré en Égypte ancienne ». Les thématiques sont très variées, je choisis certains sujets parce que j’en suis spécialiste et j’en évoque d’autres après m’être bien documentée afin d’en parler le plus correctement possible. Un égyptologue, de même qu’un historien, ne peut pas être spécialiste de tout sur 3 000 ans d’histoire. On ne peut pas être expert à la fois de l’administration, du funéraire, de la religion, de la vie quotidienne, des pharaons, etc. Je me concentre donc sur les sujets que je maîtrise et il y en a quand même un certain nombre. J’en ai une centaine prévue et planifiée pour les saisons à venir en espérant titiller la curiosité des gens, les étonner, et faire en sorte qu’ils passent tous un bon moment en regardant ces vidéos.
Pour terminer, quels sont vos projets actuels et vos publications à venir ?
Concernant la parution de livres, l’année 2021 sera celle du bicentenaire de la naissance d’Auguste Mariette, un des très grands égyptologues français, considéré avec Champollion comme l’autre père fondateur de l’égyptologie. Hélas, il est un peu tombé dans l’oubli bien que ce soit un homme hors du commun ayant eu une vie incroyable. Je vais donc republier pour l’occasion, en 2021, un livre que je lui avais consacré, paru en 2010 et aujourd’hui épuisé, ainsi qu’un roman historique pour les 8-13 ans.
L’année suivante, en 2022, ce sera le centenaire de la découverte de la tombe de Toutânkhamon. Je termine actuellement La tombe de Toutânkhamon, l’envers du décor. Peu le savent, mais la tombe de ce jeune roi a été pillée à deux reprises dans l’Antiquité. Un grand nombre d’indices ont permis de savoir comment les voleurs avaient opéré, ce qu’ils avaient dérobé, à quel moment, de quelles complicités ils ont bénéficié, et même… d’apprendre qu’ils se sont faits attraper la seconde fois !
En ce qui concerne ToutankaTube, j’ai relancé la chaîne il y a quelques jours avec #Balancetonporc chez les dieux égyptiens qui réserve plusieurs surprises. Pour cette saison 1, j’ai une ToutankaTeam de choc : Hugo Ladreyt, Nicolas Brune, Chloë Verdier et Lucas Puche, des étudiants d’Ynov Campus Toulouse, sont aux commandes du montage et de la réalisation des vidéos. Anastasia Lihnka, une compositrice de musique de grand talent dont je suis très fan, se charge des génériques et de tous les accompagnements. Le graphic designer Geoffrey Simonet de Laborie, présent dès les débuts de la chaîne et auteur des logos, des vignettes et de certains dessins, continue à me donner un sérieux coup de main. Debbie Lim et Hussein Emara, de l’École Supérieure d’Interprètes et de Traducteurs de Paris, gèrent les traductions en anglais et en arabe, ce qui me permettra dès l’année prochaine de lancer ToutankaTube en trois langues.
Viennent aussi de rejoindre notre petite bande, Eva Berger et Julie Bocher, étudiantes à l’école LISAA de Labège, toutes deux spécialisées dans le dessin et l’animation 2D et 3D. Je n’oublie pas Christelle Canaby, une attachée de presse toulousaine qui a découvert récemment la chaîne. Elle a spontanément proposé de nous donner un coup de main pour la promouvoir, ce qui est très sympa de sa part ! J’ai vraiment la chance d’avoir une équipe compétente, sérieuse, investie, où la bonne humeur règne entre tous, ce qui est fondamental pour moi : je travaille avec plaisir et pour le plaisir et j’ai envie que l’on oeuvre tous dans le même état d’esprit.
Enfin, une nouvelle qui devrait ravir les enfants et les enseignants : le 4 novembre, je lance NefertiTube, une chaîne qui leur est spécifiquement destinée, avec des thématiques plus générales comme le pharaon, Isis, le métier d’égyptologue, les momies… Elle leur permettra de découvrir l’Égypte et ses richesses, sans être pollués par les stupides fantasmes qui circulent sur elles, et pourquoi pas de s’appuyer sur les vidéos pour préparer des cours ou réaliser des exposés.
Entretien réalisé par Éric Duprix