Dimanche 29 septembre 2019 de 17:00 à 18:30, la Chapelle Saint Jean-Baptiste (7 Rue Antonin Mercier à Toulouse) héberge le concert d’ouverture de la saison 19/20 de l’Ensemble Antiphona (direction musicale Rolandas Muleika). Pour l’occasion, l’Ensemble invite le chef d’orchestre Clément Lanfranchi pour un concert « Carte Blanche ». Au programme, des œuvres de trois compositeurs français qui s’illustrèrent à la fin du XVIIe siècle dans le genre de l’oratorio.
Créé en 1996 par Rolandas Muleika, qui en assure la direction artistique, l’Ensemble professionnel Antiphona défend un large répertoire vocal et s’attache à (re)découvrir des œuvres oubliées et pourtant remarquables de la période grégorienne jusqu’au XVIIIe siècle. Son noyau dur est composé de jeunes artistes formés par Rolandas Muleika et sont tous issus des institutions de formation Toulousaines comme le Pôle des Arts Baroques, le Conservatoire, l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse et l’Université Toulouse II. Le travail stylistique et musicologique de Rolandas Muleika avec son ensemble s’inscrit donc dans la durée garantissant une véritable identité sonore.
L’Ensemble Antiphona, dirigé par Clément Lanfranchi, sera donc, ce 29 septembre, l’interprète d’un répertoire centré sur l’âge d’or de l’oratorio français. L’Oratorio Sopra l’Immaculata Conceptione della Beata Vergine SdB. 56, de Sébastien de Brossard, la Suite instrumentale tirée des Fontaines de Versailles S.133 de Michel-Richard de Lalande et Sacrificium Abrahae H. 402, de Marc-Antoine Charpentier seront donc joué et chanté au cours de ce concert dominical.
La partie vocale sera assurée par Eva Tamisier et Coline Bouton, sopranos, Charles d’Hubert, contreténor, Clément Lanfranchi, taille (voix de ténor grave), Timothé Bougon, basse. L’ensemble instrumental réunira Anne-Lise Chevalier, dessus de violon I, Pauline Henric, dessus de violon II, Juliette Vittu, basse d’archet, Saori Sato, basse continue. Clément Lanfranchi tiendra également le clavecin et assurera la direction.
Un rendez-vous précieux.
Serge Chauzy
une chronique de ClassicToulouse