Comme des bêtes 2, film d’animation de Chris Renaud et Jonathan Del Val
Il faudrait être fou pour laisser tomber un filon ayant rapporté 10 fois la mise. En effet, le premier opus de Comme des bêtes, sorti en 2016, dont le coût estimé est de 75 millions de dollars, aurait fait encaisser aux producteurs près de 900 millions du célèbre billet vert ! Au casino, on appelle ça un jackpot. C’est donc tout « naturellement » que le Studio Illumination s’est remis au travail pour un second chapitre de cette délicieuse trouvaille nous montrant nos chers animaux de compagnie faisant pis que pendre dès que nous avons le dos tourné. Si cela vous rappelle le pitch version jouets de Toy Story, vous ne vous trompez pas de beaucoup.
Pour l’heure nous retrouvons Max, le désormais célèbre terrier jack russell, en compagnie de l’énorme Duke, un gentil bâtard dont il avait eu du mal à s’accommoder lors du premier épisode. Ce n’est pas tout, voici qu’un petit d’homme, Liam, fait son apparition dans le foyer. Après un moment d’acclimatation, Max va développer à son endroit une vraie frénésie de protection. Mais pour faire une suite au premier épisode, il en faut un peu plus. Le scénariste va donc imaginer trois intrigues distinctes qui se rejoindront in fine. Trois intrigues qui vont mettre aussi en lumière Snowball, un lapin qui se prend pour un super-héros, car il en a le costume. De plus, celui-ci s’embarque dans le sauvetage d’un bébé tigre blanc. Tout cela nourrirait un film mais ce n’est que le début d’aventures trépidantes, pleines de suspense et bien sûr hilarantes. Le doublage en VF est excellent, Philippe Lacheau (Max) en tête.
A partir de 6 ans et sans limites au-delà, le plaisir est assuré !