Johann Sebastian Bach appartient à une lignée de compositeurs qui constitue une véritable dynastie s’étendant sur deux siècles. Parmi leurs seuls fils du cantor, quatre musiciens se détachent et ont apporté leur originalité à la succession de leur père. Wilhelm Friedemann, le « Bach de Dresde », Carl Philipp Emanuel, le « Bach hambourgeois », Johann Christoph Friedrich, le « Bach de Bückebourg » et Johann Christian, le « Bach milanais » ou « londonien ». L’Orchestre de Chambre de Toulouse rend hommage au génie universel du père et à celui de son fils le plus célèbre, Carl Philipp Emanuel.
Les 7, 9 et 10 février prochains, Bach est à l’affiche ! Parmi les œuvres instrumentales profanes de Johann Sebastian, les Suites (dites Ouvertüren en allemand) occupent une place importantes. À l’époque baroque, une « suite » est une succession de pièces instrumentales, réunies dans une même tonalité, et dont les mouvements sont ceux des principales danses de l’époque. Mais leur nombre n’est pas fixé, et aucune n’est un passage obligé ! On trouve généralement une « ouverture », suivie dans un ordre indéterminé de « courante », « gavotte », « forlane », « sarabande », « bourrée », « passepied » etc… Johann Sebastian Bach écrira quatre suites pour orchestre, la cinquième, exclusivement pour cordes qui lui a été attribuée pendant longtemps, étant vraisemblablement d’un autre compositeur. L’orchestre jouera la Suite n° 1 conçue pour cordes, deux hautbois et un basson. Elle sera suivie du concerto pour violon et cordes en mi majeur BWV 1042 dont la partie soliste sera tenue par Gilles Colliard. L’un de ses nombreux Canons complètera la part du programme consacrée au père.
De Carl Philipp Emanuel, la violoncelliste Anne Gaurier jouera le concerto en si bémol majeur et l’orchestre présentera sa Sinfonia en mi majeur.
Serge Chauzy
Une chronique de Classic Toulouse
mardi 07 février au Phare de Tournefeuille
jeudi 09 et vendredi 10 février à l’auditorium St Pierre des Cuisines Toulouse)