Mercredi 19 mars à 20h15, La Belle au Bois Dormant, l’un des trois ballets les plus célèbres du compositeur Piotr-Ilyitch Tchaïkovski, sera projeté en direct depuis le Royal Opéra House de Londres au Cinéma Méga CRG de Blagnac.
Créé pour le Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, La Belle au Bois Dormant est un ballet en un prologue et trois actes chorégraphié par Marius Petipa sur une musique de Piotr-Ilyitch Tchaïkovski. Inspiré du conte de Charles Perrault et des frères Grimm, il raconte l’histoire de la princesse Aurore, jalousée par la fée Carabosse qui lui a jeté un sort à sa naissance : pour ses 16 ans, la princesse se piquera le doigt et mourra. Heureusement, la fée des Lilas veille sur Aurore et annonce qu’au bout de cent ans, un prince réveillera la jeune fille d’un baiser.
Avec ce conte qui a ému de nombreuses générations, le compositeur russe a créé une version en hommage à la France de l’Ancien Régime : la musique de « l’apothéose » sur laquelle s’achève le ballet est largement inspirée de l’hymne monarchiste « Vive Henri IV ». La composition musicale s’appuie aussi sur le conflit entre le Bien (la fée des Lilas) et le Mal (la fée Carabosse) symbolisé par un leitmotiv musical servant de fil conducteur à l’intrigue sous-jacente. A partir de cette partition, le chorégraphe Marius Petipa a inscrit des mouvements d’ensemble construits avec rigueur et des pas de solistes brillants qui figurent parmi les morceaux les plus accomplis du répertoire classique. De cette symbiose musicale et chorégraphique, le ballet La Belle au Bois Dormant s’est imposé comme un chef-d’œuvre.
Michel Grialou
La Belle au Bois Dormant – The Royal Opera House
En direct au Cinéma
Méga CGR de Blagnac le mercredi 19 mars à 19h45
Une chorégraphie éblouissante de virtuosité.
Où retrouver dans un même acte un chat botté, un oiseau bleu, une fée Carabosse, un petit chaperon rouge, un loup, un prince ? La Belle au Bois Dormant est le symbole même du ballet classique et cette version réunit beaucoup de nos références. La «Belle» de Londres est indémodable et toujours très prisée des danseurs étoiles du Royal Ballet. On peut sentir le plaisir immense de toute la troupe et les plans rapprochés des caméras nous font saisir des instants de grâce. Fraîcheur, ingénuité, douceur, charme, poésie, le tout servi par un style impeccable…
INTRIGUE : Le ballet commence par un prologue d’une vingtaine de minutes, où l’on célèbre le baptême de la princesse Aurore. La fée des Lilas amène avec elle six autres fées qui lui promettent toutes les perfections et les bonheurs. Mais là apparait la méchante fée Carabosse qui reproche au roi de ne pas l’avoir invitée à la fête. Pour se venger, elle jette un sort terrible à Aurore ; celle-ci se piquera le doigt avec une aiguille et mourra. Mais la fée des Lilas atténue le mauvais sort : la princesse ne mourra pas, elle s’endormira pour cent ans…
DISTRIBUTION : PRINCESSE AURORE – Sarah Lamb – PRINCE DESIRE – Steven McRae – MUSIQUE – Piotr Ilitch Tchaïkovski – CHOREGRAPHIE – Marius Petipa – CHEF D’ORCHESTRE – Valeriy Ovsyanikov – DECORS – Oliver Messel – PRODUCTION – Monica Mason & Christopher Newton –