Quand les X-Men entrent dans l’Histoire
Dans la série des prequels de la Marvel, voici celui des X-Men, ces êtres humains dotés de pouvoirs surnaturels et dont nous connaissons quelques-unes des aventures au travers d’une saga déjà bien avancée. Pour l’heure, voici, c’est le principe du prequel, leurs origines. La séquence liminaire est stupéfiante. Nous sommes à l’entrée d’un camp de concentration, en 1944. C’est là que le jeune Erik va être séparé de sa mère. Sa fureur endommage sérieusement les grilles de fer du camp, mais Erik ne sait pas maîtriser son pouvoir. Par contre, Sébastian Shaw (Kevin Bacon), un docteur du camp, a observé la scène et va tenter d’extorquer ses pouvoirs au gamin. Il ira jusqu’à tuer sa mère devant lui. 1960, Genève, Erik (Michael Fassbender, le plus convaincant du casting), devenu adulte, n’a qu’une hantise, tuer l’assassin de sa mère. Pour ce faire il parcourt le monde entier. Problème tout de même, Shaw est aussi un mutant et s’est allié à une poignée d’autres mutants, le Club des Damnés, dans le but de déclencher une guerre nucléaire qui anéantirait les Humains normaux. C’est d’ailleurs lui qui est derrière l’affaire des missiles de Cuba. C’était sans compter sur Charles Xavier (James McAvoy) et ses acolytes, tous mutants fréquentant le bon côté de la Force. Cela nous vaut des combats titanesques servis par des effets spéciaux hors norme. Du très grand spectacle, qui s’accompagne en même temps, et ce n’est pas le moindre des mérites de ce film, d’une réflexion sur les engagements d’une vie (les mutants vont devoir choisir leur voie), sur l’acceptation de soi et le respect de la différence. Un peu d’humour, beaucoup d’action et de suspense, un excellent cocktail pour un prequel haut de gamme.
Robert Pénavayre