Pierre Lapin, un film de Will Gluck
Il n’est pas un petit sujet de Sa Très Gracieuse Majesté qui n’ait été bercé par les aventures de Peter Rabbit, ce lapin né de l’imaginaire de Beatrix Potter. Cette naturaliste, née à Londres en 1866, disparaît en 1943 après avoir écrit et dessiné pas moins de 24 albums dont le tirage frôle les 50 millions d’exemplaires !
Encore aujourd’hui, à l’ère du numérique et des héros de l’espace, Peter Rabbit continue de truster le box-office des kids de la Blanche Albion. S’appuyant sur ses connaissances scientifiques et à l’aide de la technique de l’anthropomorphisme, Beatrix Potter crée des personnages qui charmeront des générations entières. Et ce n’est pas près de finir. Pour preuve le dernier long métrage du Britannique Will Gluck qui fait de Peter Rabbit un héros pas si simple que ça.
Lui et ses congénères vivent à la campagne, à proximité de la ferme de l’irascible McGregor et surtout de son potager. Flopsy, Mopsy, Cottontail et Peter sont les lapins les plus adorables du monde, ce que n’arrête pas de leur dire leur amie Béa, propriétaire de la ferme voisine. Voilà que le vieux McGregor rend l’âme. Sa propriété revient à son neveu, Thomas. Citadin convaincu, travaillant chez Harrods, ce dernier ne pense alors qu’à la vendre. Mais les lapins n’ont pas du tout la même idée et vont tout faire pour que cette belle ferme ne soit pas achetée. Ils vont être aidés par Béa, celle-ci ne trouvant pas le jeune Thomas tout à fait désagréable… Ce dont s’est bien sûr aperçu Peter, devenu jaloux à son cœur défendant.
L’histoire va passer par Londres bien sûr pour une pseudo-visite/poursuite assez ébouriffante. C’est une réussite de grande qualité. Les deux acteurs principaux : Domhnall Gleeson (Thomas) et Rose Byrne (Béa) sont tout simplement parfaits, tout comme l’animation. A partir de 5 ans et…bien au-delà !
Robert Pénavayre