Durant plusieurs semaines, nous allons vous faire découvrir certains amateurs de photos, faisant partager leur expérience dans une communauté très active numériquement : les Instagramers, les plus toulousains d’entre eux étant mis si souvent en lumière par @igerstoulouse. Utilisant l’application mobile Instagram (d’où leur nom), le but est de redécouvrir Toulouse par leurs yeux de photographes, mais aussi de découvrir plus en avant qui ils sont, et quels rapports ils entretiennent avec l’art, avec Toulouse et avec la vie même.
Parallèlement aux « Découvertes du Dimanche » sur lesquelles nous nous basons parfois avec la participation cordiale d‘IgersToulouse, nous nous intéressons aussi à d’autres photographes amateurs, tel @peter_ostling, étudiant de 18 ans voguant entre les paysages suédois, irlandais et toulousains. Voyageons avec lui.
D.V : Quel est ton quartier d’inspiration toulousain, et pourquoi ?
@peter.ostling (P) : À vrai dire, je n’ai pas de quartier qui m’inspire particulièrement car je ne fais que découvrir Toulouse. Je ne connais que le centre de Toulouse (place du Capitole, la Daurade …) mais j’adore me balader et je saute sur chaque occasion de découvrir la ville, que je trouve si vibrante et pleine de vie. Le centre ainsi que les Carmes sont pour l’instant mes quartiers de préférence car ils sont à la fois pleins de vie et intéressants à explorer encore et encore.
D.V : Tu es donc « Half Swedish, half Irish » selon ta description. Comment sont les paysages français et toulousains vis-à-vis de ceux faisant la réputation de l’Irlande et de la Suède ?
P : Comparer les paysages d’un pays à un autre c’est bien difficile pour moi. En Irlande on a une expression pour décrire nos paysage, « 40 shades of green », parce qu’on peut regarder n’importe où et y voir plein de nuances de vert différentes, il y a une telle beauté naturelle ! La Suède et l’Irlande partagent une nature indomptée que j’aime tellement ! Et la Suède a une certaine tranquillité difficile à expliquer, l’expression suédoise « lagom » qui se traduit vaguement par « ni trop ni pas assez » est assez adéquate je trouve, la nature est à la fois brute et accueillante par exemple. Mais Toulouse est toujours rayonnante et en pleine croissance. Quand je suis arrivé il y a presque dix ans maintenant, ça ne ressemblait pas du tout a la ville que nous connaissons de nos jours, et j’adore cette ville en pleine croissance car elle est chaleureuse même quand il fait mauvais temps. J’ai passé la plus grande partie de ma vie ici après avoir déménagé bien trop souvent, c’est ma ville d’accueil d’une certaine façon.
D.V : Des détails, des portraits, de l’architecture, du street-art etc. Tes photos sont extrêmement variées. N’as-tu jamais eu envie de te spécialiser dans un genre ? Aucun style ne t’est plus sympathique que d’autres ?
P : Je trouve mon compte pas assez varié en fait, j’ai des phases où je ne fais qu’un certain type de photographie comme une période de macros ou d’expositions longues. Pour moi, la photographie a une infinité de facettes, l’on peut faire le même chemin chaque jour et prendre des photos complètement différentes en fonction d’un objectif ou d’une envie et c’est ce que j’aime : m’exprimer à travers mes photos. Je pense que chaque photo et style a son histoire à raconter et je cesserai de faire la photo quand je les aurai toutes découvertes, heureusement pour moi cela n’est pas prêt d’arriver.
D.V : Comme une coutume, nous découvrons chaque semaine une photo avec son auteur. Peux-tu nous parler de celle-ci ?
P : J’ai pris cette photo à 4 heure du matin un soir d’août alors que j’étais en Suède, tout près du village de Torekov dans le comté de Scanie (Skåne), sur cette petite colline qui est l’un de mes endroits préférés au monde. Je voulais faire des exposions longues afin de capturer les constellations mais il y avait des nuages donc j’ai improvisé et cette photo est en fait un accident ; je ne m’étais pas rendu compte que j’avais déclenché le déclencheur, d’où le mouvement mais je trouve que ça donne un certain « je ne sais quoi ». À l’époque de cette photo, je n’étais pas au meilleur de ma forme, je venais de subir ma première rupture et, sur cette petite colline à 4h du matin, en prenant des photos, j’ai enfin retrouvé mon bonheur et ma volonté d’aller de l’avant que j’avais perdue.
D.V : Tu étais présent aux derniers walks organisés par IgersToulouse. Que penses-tu de cette organisation, et comment peuvent-ils selon toi s’améliorer encore ?
P : IgersToulouse, c’est quelque chose que je recherche depuis très longtemps ! Une communauté ainsi qu’un groupe pour faire de la photographie. Être seul à faire de la photo c’est sympa mais avec IgersToulouse j’ai aussi l’opportunité de rencontrer des nouvelles personnes, des nouveaux endroits et de nouvelles techniques. Ils sont si sympas et chaleureux que j’attends chaque photowalk avec impatience maintenant.
D.V : Enfin, pourquoi la photographie ?
P : Pourquoi la photographie ? C’est une bonne question. C’est un passe temps, un art et une façon de me défouler à la fois. J’ai commencé à prendre des photos avec l’appareil de mon père et j’aimais bien l’idée de pouvoir capturer un moment pour l’éternité. J’apprends constamment de nouvelles façons de prendre des photos pour raconter de nouvelles histoires et aussi m’exprimer. De plus, c’est un moyen de rencontrer de nouvelles personnes et surtout des endroits qu’on n’irait pas forcement découvrir.
Merci beaucoup à @peter_ostling pour ce témoignage. Il est toujours intéressant d’avoir le point de vue sur notre ville de quelqu’un qui a connu de très nombreux autres paysages, autres univers. Pour les découvrir, il vous suffit de cliquer sur l’image ci-dessous :
Quant à nous, on se retrouve bientôt ! Nous retrouverons le cœur de Toulouse avec un compte un peu particulier : celui d’@isawToulouse.
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