L’autre soir, je me disais justement qu’il fallait que je fasse un petit post sur ce resto de Muret où je suis allé déj il n’y a pas très longtemps. Et impossible de me pieuter, de trouver le sommeil malgré mon bon oreiller. Bien essayé de rêver, la tête dans les étoiles collées au plafond, mais depuis le temps, brillent plus beaucoup, doivent être usées. J’ai bien essayé aussi de compter les moutons, mais dés la première dizaine passée tranquilou, y ‘avait toujours un rebelle qui trouvait le moyen de s’éclater sur la barrière alors rebelote ! En fait le problème vient surtout du fait que le nom de ce resto Muretois m’évoque un rongeur, alors je cherche les termes, « mutin » « grondin » tsoin tsoin » mais ne trouve toujours pas la raison de cette évocation… Satané face au museau moustachu et dents proéminentes, je n’en peux plus! Bref, de retour de Pau me voilà rendu pour la première fois de ma vie à Muret, si si je suis Toulousain… Allez, avouez qu’il n’y a pas de quoi fouetter le chat du voisin non plus, si un copain de vin gouleyant ne m’en avait pas pipé mot, je n’y aurais toujours pas mis un pied c’est sûr. Remarque, Hervé Sancho, brillant boucher de Bagnères de Bigorre m’avait bien entretenu d’un de ses copains, roi de la boulange, à Muret justement, ce sera peut être l’occasion. Grosse salle d’angle, très haute et qui résonne en conséquence, ce n’est pas le cadre du siècle mais à midi, en transit et sans temps à perdre, m’en fous royalement… le soir en amoureux, j’aurais peut être trouvé à redire. Menu entrée/plat/dessert à 16€, carte des vins honorable, ce sera un Rackham de Cazotte ce midi mais quelques autres quilles à haute buvabilité sont rentrées depuis mon passage.
Niveau cuisine, ça se tient bien, ce n’est pas l’éclate non plus, mais sur un déj, difficile de cadrer totalement le truc. Ce qui est sûr c’est qu’ils ont une grosse charte produit, mon carpaccio de bœuf en entrée ne sentait pas le sous-vide juste ouvert loin de là, bon côté viandard, quelques dés de vraies tomates, une belle huile vierge, sans histoire si ce n’est un bon premier chapitre. Poitrine de veau roulée à l’estragon avec quelques légumes au four et un petit jus des plus sympathique, ce n’est pas mauvais, peut être un peu simpliste, viande un peu figée mais ça c’est juste pour dire car globalement c’était bon et pour 16€ la totale, on ne trouve plus grand chose alentour de frais et cuisiné maison alors… Tout à fait correct ! Ici j’ai opté pour ma fuite ordinaire, le café gourmand, c’est tellement rare qu’il soit proposé dans des restos qui cuisinent qu’il fallait bien que je patauge dans la mare! Et bien m’en a pris, parfait le café! Chez mon voisin de tablée, le falafel était parait-il terrible, un peu plus mitigé sur le poisson dont « l’écume » une fois retombée semblait vouloir lui redonner vie par l’eau.
Quelques plats aperçus sur la carte du soir me laisse imaginer de bons petits dîners, certains me causaient bien ainsi qu’à mon pote estomac. Pour finir, je n’en ai pas parlé et venait-il de chez se fameux copain d’Hervé Sancho ??? je ne sais toujours pas, mais le pain était terrible ! Délicieux !
Bref, avec Le Rocher des Pirates… non j’déconne, il est possible de se restaurer très correctement à Muret, et ça, c’est une bonne nouvelle !
Une Chronique de Rod’n Roll
Le Murèth’ym . Quai Pierre Cornus . 31600 Muret . 09 54 86 26 87