Non, il n’y a pas que la liste des opéras pour la saison prochaine, même si, pour chacun d’entre’ eux, vous vous devez de savoir que vous avez une conférence explicative, des préludes, introduction à l’œuvre, le principe de Rencontres, des Ateliers d’écoute, et des Journées d’étude : il faut se renseigner.
Après les récitals, passons aux quelques concerts de cette nouvelle saison.
Premier rendez-vous, le samedi 23 novembre à 16h au Théâtre, intitulé Autres voyages. Il est en relation avec la création de l’opéra Voyage d’automne par Bruno Mantovani, l’un des plus importants compositeurs français. Il dirige l’Ensemble Orchestral Contemporain et la soprano Hélène Walter. Les œuvres au programme sont :
D’Arnold Schoenberg, le Pierrot Lunaire de 1912
De Luciano Bério, O King de 1967
De Bruno Mantovani, Concerto de chambren°2 de 2010
Mais aussi Da Roma de 2005
Durée totale sans entracte, 70 minutes.
Une première sûrement sur la scène du Théâtre du Capitole avec Misa criolla d’Ariel Ramirez (1921 – 2010). Deux représentations, le samedi 7 décembre à 20h et le 8 à 16h. Durée 1h 30 avec entracte.
À la tâche, ce sont bien les membres du Chœur de l’Opéra national du Capitole. À la direction musicale, le ténor Emiliano Gonzalez Toro qui sera comme à la maison et, à nouveau dans nos murs, le ténor mexicain Ramón Vargas dont on peut dire qu’il a chanté tous les plus grands rôles de ténor dans sa carrière et qui fut présent pour la première fois au Théâtre dans le rôle d’Enzo de La Gioconda de Ponchielli en ouverture de saison 2022, un rôle qu’il a pu ajouter à sa longue liste. L’éclat solaire de cette voix n’est plus à vanter, ni la générosité infinie de son expression.
Composée en 1963 par le compositeur et pianiste argentin Ariel Ramirez (1921-2010), auteur de nombreuses criollistas, la Misa Criolla, messe créole, est une œuvre pour soliste, chœur et orchestre. On peut considérer que sa Misa Criolla fait partie des œuvres les plus importantes de la musique contemporaine argentine. En 1962, le Concile Vatican II permet aux croyants de dire la messe en langue vernaculaire. C’est cette nouveauté qui permettra à Ariel Ramirez de penser sa messe créole en espagnol et de s’inspirer des couleurs musicales de sa culture.
Ainsi écrite en espagnol, elle repose sur l’utilisation de rythmes, formes musicales et instruments typiques de la musique traditionnelle d’Argentine ainsi que de Bolivie et suit la forme de l’Ordinaire de la messe : un Kyrie, particulièrement prenant, puis Gloria, Credo, Sanctus et Agnus Dei, un moment de recueillement d’une grande beauté.
Ariel Ramirez fait partie de ces artistes qui feront rayonner la culture traditionnelle sud-américaine durant la seconde moitié du vingtième siècle. Il défend les valeurs culturelles de son Argentine et n’hésite pas à s’inspirer de la culture créole, la laissant infuser dans ses nombreuses compositions. L’œuvre est publiée en 1965. La même année, Ariel Ramirez remet en main propre un exemplaire de sa Misa Criolla à Arturo Illia, Président argentin de l’époque. Le Vatican l’inscrit à son catalogue d’œuvres et la désigne comme une « œuvre d’importance religieuse universelle« .
Les Sacqueboutiers sont à nouveau parmi nous. Ils ont décidé de nous offrir un programme ayant pour thème les Grands madrigaux de Monteverdi soit, pour ce samedi 24 mai à 16h, le choix suivant, extraits des Livres VII et VIII, le ballet pastoral Tirsi e Clori suivi du monologue Lettera amorosa et l’incontournable et bouleversant Il combattimento di Tancredi e Clorinda. Côté chant, la soprano Andreea Soare dont on a le meilleur souvenir après son Idomeneo en Elettra. Le ténor Victor Sordo et le baryton Furio Zanasi. Durée : 90 minutes sans entracte.
Pour clore la série, ce sera Carmina burana, cette monumentale cantate, dans une version pour deux pianos et percussions, toujours de Carl Orff bien sûr. Cette spectaculaire partition chorale a une histoire, et pas des moindres dans laquelle vous vous devez de vous plonger en sachant que vous aurez deux dates pour satisfaire vos oreilles, soit le vendredi 27 juin à 20h et le samedi 28 juin à 16h. Durée de 70 minutes sans entracte. Ce sont les membres du Chœur et de la Maîtrise de l’Opéra national du Capitole placés sous la direction de leur Chef de chœur Gabriel Bourgoin et les solistes sont, la soprano Anaïs Constans, le ténor Pierre-Emmanuel Roubet et le baryton Thomas Dolié, tous rencontrés sur la scène du Théâtre à plusieurs reprises.
En poursuivant dans la brochure, on arrive à la rubrique Hors les murs avec La Biennale : Danse-Théâtre-Performances …festival international des arts vivants Toulouse Occitanie du 27 septembre au 13 octobre 2024, suivi du Bus Papageno, spectacle itinérant dont les dialogues et l’adaptation sont de Dorian Astor, du 12 mai au 14 juin 2025.
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> Récitals, Midis, Concerts au Capitole, ça déménage
> Première approche de la saison 24 – 25 à l’Opéra national du Capitole de Toulouse