Consulter mes deux précédents articles, le premier d’annonce et le compte-rendu en suivant.
Bruno Mantovani, compositeur de cette création mondiale événementielle et toulousaine a fort bien résumé la chose, à savoir : tout d’abord son investissement, soit les quinze ans de gestation depuis la découverte de l’ouvrage déclenchant, puis les un an de travail suivi des deux ans d’écriture et encore des deux ans de préparation (édition, réalisation de la réduction pour piano, la conception de la mise en scène). Il en découlera, quand le projet sera validé et mis en chantier les quatre semaines de répétitions et enfin la secousse psy des quatre représentations publiques.
Il énumèrera ce qui a déjà été écrit dans mes deux articles soit, l’audace et, dixit Bruno Mantovani, « le coup de génie de Christophe Ghristi, » Directeur artistique de la Maison, Maison qu’il embarquera du sous-sol à la toiture dans une aventure, et quelle aventure. On citera ici aussi les équipes administratives comme techniques, et de salle de l’Établissement public du Capitole – l’Opéra et l’Orchestre du Capitole, tous deux munis du label national ; les musiciens évidemment constituant quelle que soit la production, un orchestre de fosse superlatif, dixit Mantovani toujours, et cerise sur le gâteau, dans la maison, à disposition, LE librettiste qui a rendu la prouesse possible, Dorian Astor. On ne peut soupçonner le nombre de va-et-vient entre lui et le compositeur qui ont dû se succéder pour bâtir l’ouvrage.
On redira ici à nouveau tout le bien de Pascal Rophé dans la direction de la fosse et l’attention XXL portée au plateau sur lequel la metteuse en scène Marie Lambert-Le Bihan, avec ses acolytes, a formidablement su faire passer l’impossible sur près de deux heures dans les douze tableaux.
On insistera ici, ou plutôt, j’insisterai ! sur l’investissement de tous les choristes, tant dans le chant, que le jeu scénique et je n’écrirai pas à nouveau tout le bien à évoquer pour chaque soliste. Quelques superlatifs de plus tout de même pour la performance scénique de Gabrielle Philiponet, dans La Songeuse, stupéfiante de voix à la dernière, m’a-t-il paru.
J’ai déjà titré : Une réussite TOTALE, et le maintient ! Le public ne doit pas oublier que ce fut une création mondiale ! d’un opéra, sur une scène lyrique dite de province ! par des forces vives complètement investies.
En savoir plus :
> Voyage d’automne, opéra en création mondiale de l’Opéra national du Capitole
> Entretien avec Bruno Mantovani
> Entretien avec Pierre-Yves Pruvot
> Entretien avec Emiliano Gonzalez Toro
> Entretien avec Dorian Astor
> Entretien avec Marie Lambert-Le Bihan
> Entretien avec Claire Roserot de Melin