Poly, un film de Nicolas Vanier
Cécile Aubry (1929-2010), signataire d’une cinquantaine de livres pour enfants, est l’auteur, entre autres, de Belle et Sébastien ainsi que de Poly, deux romans adaptés autant à la télévision qu’au cinéma. C’est en 1961 que sortent sur le petit écran Les Aventures de Poly. Le scénario du film sous rubrique s’en inspire…très librement. Changement de personnage central, ce n’est plus un jeune garçon, mais une jeune fille, Cécile (Elisa de Lambert). Le début du film nous la montre en plein désarroi car non seulement ses parents viennent de se séparer mais en plus sa maman (Julie Gayet), infirmière de son état à Paris, décide de s’implanter dans un village provençal. Pour Cécile la fracture est multiple. La venue d’un cirque va la plonger au cœur d’une aventure extraordinaire. Comment sauver un poney (Poly) de la maltraitance du sinistre directeur Brancalou (Patrick Timsit, parfait !). En effet, le poney a de plus en plus de mal à obéir et manque plusieurs fois de faire capoter son numéro. Brancalou veut le vendre alors à un boucher pour en faire du saucisson. Cécile arrive à le faire évader. Mais l’aventure ne s’arrête pas là…
Ajoutant au scénario d’origine le végétarisme et la lutte contre les cirques utilisant des animaux, le dernier opus de Nicolas Vanier, qui a réalisé en 2019 un magnifique Donne-moi des ailes, nous immerge dans un monde fait de nature accueillante, de pandores à hurler de rire, de musique yéyé bien sûr, de splendides villages, d’action, de suspense et de bons sentiments.
Un film par essence familial qui touchera sans erreur une cible en quête de câlinothéropie. Et en ces temps…
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