Alors que la fréquentation est à la peine dans les cinémas depuis le début de l’année, le succès des films destinés aux enfants est crucial. Difficile pourtant pour les parents de s’y retrouver dans une offre exponentielle où les réalisations françaises se battent pied à pied avec les grosses productions américaines. Grâce au circuit Pathé, les spectateurs les plus prévoyants pourront se faire une idée, en avant-première, sur une poignée de films familiaux très attendus, pour les fêtes mais aussi pour le début de 2026. Au programme de cette Grande journée des enfants dimanche 23 novembre au Pathé Wilson et au Pathé Labège : « Les Légendaires », « Mission Père Noël » et « Les Enfants de la Résistance ». Sera également projeté « Pompoko », le classique du studio Ghibli.
Une nouvelle mission pour le Père Noël
Comme son titre l’indique, « Mission Père Noël » est taillé pour les fêtes. Le film, réalisé par l’Australien Ricard Cusso et le Macédonien Damjan Mitrevski, a de quoi faire écarquiller les yeux des plus petits.

« Mission Père Noël ». Photo KMBO
Timo, un petit elfe, va accomplir son rêve : fabriquer des cadeaux dans l’atelier du Père Noël. C’est un lieu féérique où travaillait son grand-père et Timo va enfin prendre la relève. Mais une grande fabrique de cadeaux a remplacé le petit atelier et la tradition de Noël est sur le point de disparaître… (sortie le 10 décembre).
« Les Légendaires », de la BD au cinéma
Plusieurs studios français, dont le toulousain TAT, se donnent les moyens de réaliser des films d’animation qui n’ont rien à envier à ceux de Disney ou Universal. C’est le cas de l’adaptation de la bande dessinée « Les légendaires », initiée par Philippe Godeau chez Pan Européenne Productions après la série de TF1, et réalisée par Guillaume Ivernel.

« Les légendaires ». Photo Pan Distribution
Sous cette appellation sont réunis d’intrépides aventuriers qui furent les plus grands héros de leur temps. Mais à la suite d’une terrible malédiction, les voilà redevenus… des enfants de 10 ans ! Les marmots vont unir leurs pouvoirs pour vaincre le sorcier Darkhell et libérer leur planète de l’enfance éternelle… A noter que le 24 e volume des « Légendaires », BD écrite et dessinée par Patrick Sobral, vient de paraître chez Delcourt (sortie le 28 janvier 2026).
Christophe Barratier, des « Choristes » aux « Enfants de la Résistance »
Christophe Barratier, 62 ans, est ce qu’on peut appeler un multirécidiviste du cinéma rétro. Celui qui a débuté sa carrière de réalisateur avec « Les choristes », il y a 21 ans, s’était aussi attelé à l’un des deux remakes de « La guerre des boutons » en 2011. Quelques films plus tard, alors que le succès tarde à lui sourire à nouveau, Christophe Barratier adapte un best-seller de la bande dessinée, « Les Enfants de la Résistance », écrit par Vincent Dugomier et dessiné par Benoît Ers, qui compte 9 volumes chez Le Lombard.

Gérard Jugnot dans « Les enfants de la Résistance ». Photo Studio Canal
Durant la Seconde Guerre mondiale, trois gamins courageux se lancent dans une aventure secrète : résister aux nazis en plein cœur de la France. Sabotages, messages cachés et évasions périlleuses, ils mènent des actions clandestines sous le nez de l’ennemi… Outre les trois enfants figurent au générique Artus et Gérard Jugnot (sortie le 11 février 2026).
Les années 1940, Christophe Barratier les avait déjà évoquées, en 1994, avec « Les choristes », triomphe surprise qui devait atteindre les 9 millions d’entrées en salle, se vendre ensuite à 2,5 millions d’exemplaires en DVD (heureux temps laminés depuis par les plateformes) et permettre d’écouler 1,5 million d’albums de sa musique originale, signée Bruno Coulais. 20 ans après, le film qui a révélé́ le jeune Jean-Baptiste Maunier a été restauré par Pathé et est sorti dans des éditions inédites UHD/Blu-ray et DVD avant les fêtes de fin d’année.

Gérard Jugnot dans « Les choristes ». Photo Pathé
Pour son premier film, Christophe Barratier s’est inspiré librement d’un long-métrage de Jean Dréville sorti en 1944, « La Cage aux rossignols ». L’intrigue du film s’ouvre en effet dans une maison de redressement dirigée par le brutal Rachin (François Berléand) et son acolyte Chabert (Kad Merad). Implanté dans un village perdu d’Auvergne, on y réunit tous les cas sociaux du canton… C’est au milieu de ce huis-clos pesant que débarque un nouveau pion, professeur de musique au chômage, interprété́ par Gérard Jugnot. En créant une chorale, ce dernier va bouleverser le quotidien des petits durs de l’établissement et susciter même quelques vocations…
A la sortie du film, s’annonçant comme terriblement poussiéreux, on pouvait craindre un déluge pénible de bons sentiments. « Les choristes » furent donc une bonne surprise, grâce à la tendresse bouleversante incarnée par Gérard Jugnot, au formidable casting de jeunes acteurs et aux belles chansons composées par Bruno Coulais, devenues très rapidement des classiques. Revoir le premier film de Christophe Barratier, chez soi, en famille, avec une nouvelle génération d’enfants, fait un bien fou dont il serait dommage de se priver (DVD/Blu-ray Pathé).
Grande journée des enfants, dimanche 23 novembre au Pathé Wilson et au Pathé Labège. Informations et réservations sur pathe.fr ou sur l’application mobile des cinémas Pathé.

