Le Bloom festival, qui met à l’honneur la danse contemporaine, revient pour une 4e édition, du 4 au 6 avril à Tournefeuille. Cette année, il propose une programmation audacieuse qui remet en question l’essence du mouvement.

© Bloom Festival 2025
“Cette édition met à l’honneur une question toute simple : où se loge la danse, en fait ? Qu’est-ce qui fait qu’à un moment ça devient de la danse ?” explique Sylvain Huc, directeur artistique du festival. Afin d’inviter les spectateurs à répondre à cette question, spectacles, DJ sets, master classes et ateliers sont au programme.
La danse sous toutes ses formes
Le festival se distingue par une programmation qui explore le mouvement au-delà des frontières traditionnelles. Chaque pièce, chaque atelier offre une nouvelle perspective sur ce qu’est la danse, en délaissant les conventions pour s’intéresser à la simplicité du geste. Il dévoile une danse qui se réinvente à travers des performances où la marche, la course et même les symboles abandonnés prennent une nouvelle dimension.

The Gyre © Flurin Bertschinger
Un dialogue entre les corps et le mouvement
Voici le programme :
Vendredi 4 avril : le festival commence avec Prélude, un projet participatif qui réunit des élèves de l’école de danse de Tournefeuille pour plonger dans le processus de création de leur future pièce La Vie Nouvelle.
Il est suivi de la pièce The Gyre, qui invite le public à redécouvrir un geste quotidien, celui de la marche, et à le percevoir sous l’angle d’une chorégraphie en perpétuel mouvement.
Samedi 5 avril : la journée s’ouvre sur des master classes animées par Théo Aucremanne et la compagnie Tumbleweed, qui explorent différentes techniques chorégraphiques. Ce moment de partage s’adresse aussi bien aux professionnels qu’aux amateurs. L’après-midi, Marathon !, le solo de Valentin Mériot, interroge la course comme un acte de transformation physique et sociale, avant que ARA! ARA!, de Ginevra Panzetti et Enrico Ticconi, ne vienne explorer le maniement des drapeaux sous un angle totalement nouveau, pour ne laisser place qu’au mouvement pur. Le soir, place à un live set de Katcross.

The Gyre © Flurin Bertschinger
Dimanche 6 avril : les familles sont invitées à participer à un atelier parent-enfant avec la compagnie Sylvain Huc, un moment de partage intergénérationnel autour de la danse. Ce même jour, les danseurs de la formation Extensions de La Place de la Danse présentent une performance offrant un aperçu des pratiques et idées explorées au cours de leur année de formation. Après cela, Sylvain Huc et les étudiants de l’IsdaT dévoilent une présentation unique de la pièce In Between.
Le festival se clôturera avec Le Petit Chaperon Rouge, une relecture du conte classique par Sylvain Huc, où l’émotion prime sur la narration verbale. “Il ne va pas s’agir de retrouver des repères stables, solides, rassurants, qui peuvent être évidents autant dans la narration que dans le rapport à la danse. Je les amène ailleurs, dans quelque chose de plus souterrain”, explique le directeur artistique.