Mufasa, Le roi Lion, un film de Barry Jenkins
Il n’y a pas plus africaine que la tradition de l’arbre à palabres, ce lieu où, dans chaque village, se retrouvent les habitants pour discuter de tout mais aussi un endroit privilégié et quasiment magique où les anciens content les légendes de leur pays aux plus jeunes. C’est justement là que nous (re)trouvons le babouin Rafiki. Il abrite la jeune lionne Kiara, la fille de Simba et Nala, pendant une nuit d’orage, en compagnie des inséparables Timon et Pumbaa. Il va lui raconter la jeunesse de Mufasa, son grand-père. Orphelin, perdu dans la savane, il se lie d’amitié avec Taka, un lionceau comme lui, héritier d’une couronne royale. Ils vont grandir côte à côte. Mais la vie va bientôt les séparer. Taka deviendra Scar…
L’animation est évidemment bluffante, les péripéties, parfois violentes, se succèdent et peu de répit est donné au jeune public pour reprendre son souffle. Il s’agit bien sûr du prequel du Roi Lion de 1994, avec ici une empreinte dramatique capable de perturber les plus petits. Peu de fantaisies sont au programme, mais des thèmes sérieux : l’héritage, la fraternité, la solidarité, la famille, et tout cela au travers d’un récit initiatique. Comédie musicale oblige, le film est entrecoupé de chansons qui, il faut bien le dire, ne sont pas le meilleur de cette production…