Dans le cadre du Cycle Grands Interprètes de Toulouse, le vendredi 23 octobre, à la Halle aux Grains, à 18H30, ce seront donc mille personnes qui auront le privilège d’assister à un concert à la prestigieuse affiche. En effet, le moment fort sera le Concerto n¨2 pour piano et orchestre de Liszt interprété par le jeune pianiste prodige Alexandre Kantorow. Il est accompagné par les musiciens du Budapest Festival Orchestra placés sous la baguette du chef Iván Fischer, de grands habitués de la Halle.
Alexandre Kantorow © Sasha Gusov
« Voir la musique, écouter la danse », ces quelques mots de sa professeur Rena semblent être devenus sa devise.
Mille et pas plus, hélas, et vous l’aurez compris par suite des mesures sanitaires à prendre et respecter impérativement. Des artistes prestigieux, un programme superbe, quel dommage.
« Il faut se battre contre le sentiment de culpabilité qui vise à tout unifier sans discernement. Il est vital de s’aérer la tête et de s’abreuver à d’autres sources que soi… » A. Kantorow
Benjamin Britten
Simple Symphony for string orchestra, op. 4
Boisterous Bourrée
Playful Pizzicato
Sentimental Saraband
Frolicsome Finale
Franz Liszt
Concerto pour piano et orchestre n°2 en la majeur
Sur vingt minutes environ, les trois mouvements s’enchaînent sur six épisodes principaux : Adagio sostenuto assai – Allegro agitato assai – Allegro moderato – Allegro deciso (contenant un marziale un poco meno allegro) et Allegro animato.
Ludwig van Beethoven
Symphonie n°4 en si bémol majeur, op. 60,
Adagio . Allegro vivace
Adagio
Allegro vivace
Allegro ma non troppo 35 minutes environ
Iván Fischer © Akos Stiller
Iván Fischer
Iván Fischer est le fondateur et directeur musical du Budapest Festival Orchestra, ainsi que le directeur musical du Konzerthaus et du Konzerthausorchester de Berlin. Au cours des dernières années, il a également acquis une réputation de compositeur, ses œuvres étant interprétées maintenant un peu partout dans le monde. Il se consacre aussi à la direction de productions d’opéra. Il dirige aussi de fréquentes tournées du BFO dans le monde entier, et enregistre beaucoup avec sa phalange qu’il la fondé. Il est également un invité fréquent des principaux orchestres symphoniques américains.
Il a étudié le piano, le violon et plus tard le violoncelle et la composition à Budapest, avant de poursuivre ses études à Vienne où il a étudié la direction avec Hans Swarowsky. Iván Fischer est, entre autres, un des fondateurs de la Société hongroise Mahler, et a reçu de nombreuses récompenses et titres.
Budapest Festival Orchestra © Akos Stiller
Budapest Festival Orchestra
Quand Iván Fischer fonde le Budapest Festival Orchestra avec le pianiste réputé Zoltán Kocsis il y a 35 ans, il a réalisé un rêve personnel. L’absence totale de routine quotidienne est au cœur de la philosophie de l’orchestre. Il s’agit de prendre le risque, l’initiative et la liberté de faire les choses différemment. Chaque concert est donc une découverte joyeuse d’un territoire inexploré, un voyage vers de nouveaux horizons musicaux. Le Budapest Festival Orchestra est animé par une ouverture vers le nouveau et l’inconnu, par la curiosité et l’attention portée aux détails. C’est l’approche novatrice de la musique, le dévouement du musicien et sa quête permanente de l’excellence qui ont fait du Budapest Festival Orchestra l’un des plus jeunes des dix ensembles les plus prestigieux au monde.
Les performances exceptionnelles de l’orchestre, son inventivité et son ton d’ensemble distinctif lui ont valu de nombreux éloges. Et son activité foisonnante, le conduit bien au-delà des salles habituelles de concerts, à la rencontre de publics peu communs pour des rencontres passionnantes et enrichissantes.
Alexandre Kantorow © Sasha Gusov
Alexandre Kantorow
« Un pianiste ne peut pas contrôler une note comme un violoniste, mais il peut obtenir ce qu’il cherche entre les notes ; mais on ne peut pas reproduire cela à la demande, on ne peut le sentir que sur le moment. »
À 22 ans, Alexandre Kantorow est le premier pianiste français à remporter la médaille d’or du prestigieux Concours Tchaïkovski, ainsi que le Grand Prix du Concours en 2019, ces véritables Jeux Olympiques du piano.
Que ce soit en disque ou en récital, Alexandre Kantorow suscite des critiques dithyrambiques. Salué par la presse comme le « jeune tsar » du piano français, il a commencé à se produire très tôt. À 16 ans, il était invité aux Folles Journées de Nantes et de Varsovie avec le Sinfonia Varsovia et il a depuis joué avec de nombreux orchestres. Il est déjà invité dans les plus grandes salles, joue avec des orchestres et des chefs prestigieux, un parcours impressionnant.
En 2020, il remporte deux Victoires de la Musique Classique : enregistrement de l’année (Saint-Saëns concertos n°3, 4 et 5) et soliste instrumental de l’année. Et bien sûr, les sollicitations pour des enregistrements, il en tombe comme à Gravelotte.
« J’essaie aussi d’explorer le monde du compositeur que je joue et d’aller plus loin que l’œuvre. On comprend mieux son langage, on se sent plus légitime et on se retrouve au milieu de quelque chose de plus grand. »
Au sujet de Benjamin Britten, cliquez ici
Sur le Concerto n°2 de Franz Liszt, cliquez ici
Sur la Symphonie n°4 en si bémol majeur, cliquez ici
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