Antoinette dans les Cévennes un film de Caroline Vignal
Pour son deuxième long métrage, après vingt ans d’absence des studios, Caroline Vignal se souvient d’une virée familiale cévenole en 2010, avec un âne. Il n’en faut pas davantage pour lui donner l’envie de nous faire partager cette semaine de bonheur au milieu de paysages qu’elle n‘imaginait même pas.
Elle nous met donc dans les pas d’Antoinette, une pimpante quadra terriblement déçue de ne pouvoir passer quelques temps sympathiques avec Vladimir, son amant et accessoirement le père d’une de ses élèves. Leur projet un brin coquin en effet tombe à l’eau car ledit don juan doit partir avec sa petite famille faire un trek dans les Cévennes. Remise de sa déception, Antoinette, avec dans la tête l’espoir de croiser Vladimir au détour d’un chemin ou d’une halte, décide elle aussi de partir sur le chemin de Stevenson, avec un âne. Celui-ci s’appelle Patrick et a toutes les caractéristiques caractérielles de sa race…. Evidemment, au détour d’un refuge, Antoinette et Vladimir se retrouvent. A vrai dire on n’en doutait pas. Mais l’histoire ici racontée va bien plus loin que cela. Caroline Vignal nous fait suivre le véritable parcours initiatique d’Antoinette et de son âne, ce dernier devenant son confident, son ami, son soutien, sa bouée de sauvetage. Antoinette va se découvrir alors des forces qu’elle ne soupçonnait même pas. Pour son premier grand rôle, Laure Calamy, celle-là même qui fut découverte au travers de la série télévisuelle 10 pour cent, est désarmante de drôlerie, de naïveté, de candeur, de courage aussi. Une artiste bien sympathique pour une petite comédie dans l’air du temps qui ne l’est pas moins.
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