La librairie du Croquenotes offre une mise en musique de ses partitions avec « Les concerts au comptoir », une formule qui propose un concert intimiste en soirée de 19h15 à 20h00.
Au programme pour ce 16 janvier 2020, la « Cavatine » de Poulenc, deuxième mouvement de sa sonate pour violoncelle et piano dont le dédicataire fut Pierre Fournier, suivie de la sonate pour violoncelle et piano en la majeur op. 69 de Beethoven. En attendant le réaménagement de la librairie (des travaux sont entrepris pour les vacances scolaires de février), la salle principale est arrangée pour permettre à une vingtaine de personnes de s’assoir. Les deux musiciens arrivent. Au violoncelle, Mme Aurore Dassesse, et au piano M. Jean-Sébastien Borsarello. Le début semble un peu difficile pour notre duo sur la sonate de Poulenc, qui profite du temps de l’œuvre pour dompter la mécanique du piano ainsi que s’approprier le son de la salle. Avec le temps, le déséquilibre s’estompe et nous sommes happés par la musique qui nous transporte dans un songe éveillé. On regrettera de ne pas entendre à nouveau ce mouvement avec plus de maîtrise. Le duo attaque Beethoven plus franchement. L’équilibre sonore est enfin trouvé et nous pouvons apprécier la musique dans tous ses aspects. C’est d’autant plus crucial que la partie de piano est aussi importante que la partie de violoncelle.
Le concert se finit en laissant résonner pendant de longues secondes les dernières notes de la sonate. Le public salut chaudement, on note la présence des collègues de l’ONCT dans le public. On appréciera la chance qu’il est offert au public toulousain de pouvoir assister à un concert de cette qualité gratuitement. On regrette cependant le peu de personne présente pour ce concert. La moitié de la salle était eux-mêmes des musiciens de l’ONCT. Il est impératif de faire venir le public dans ce genre d’évènement.
Conseil d’écoute : Poulenc – Musique de chambre chez EMI, avec Jacques Février au piano et Pierre Fournier au Violoncelle.
Les ateliers et le croquenotes
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Bonjour M. Néant,
Jean-Sébastien Borsarello