Dans le cadre de notre série de portraits-interviews sur les Instagramers toulousains et pour le numéro spécial #20, nous mettons toute la semaine à l’honneur les partenaires qui permettent de faire vivre à toute la communauté des expériences particulières et uniques. A leur manière, ils rajoutent un atout supplémentaire à la main d’IgersToulouse et permettent de faire découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles sensations aussi. Aujourd’hui, on est allé à la rencontre d’un monument de Toulouse : le TFC. En partenariat depuis l’année dernière, ils ouvrent fréquemment les portes du Stadium mythique à quelques Instagramers le temps d’un match. Découvrons ensemble le point de vue du club sur l’activité d’IgersToulouse, et sur Instagram en règle général.
D.V : Peux tu présenter ta structure en deux mots, même si tout le monde ici doit connaître ?
TFC : On est le Toulouse Football Club, club de Ligue 1 qui essaye de se démarquer sur le digital par une activité originale, décalée, divertissante. On n’hésite pas à faire preuve d’autodérision et d’humour sur ces plateformes numériques pour se démarquer des autres clubs de Ligue 1 et des autres clubs de sport de manière générale.
D.V : Penses-tu qu’Instagram a vraiment une utilité concrète en matière d’informations et de community management ?
TFC : Oui, tout à fait au même titre que les autres réseaux sociaux que peuvent être Facebook, Twitter ou plus récemment Snapachat etc. Chez Instagram on constate déjà, et c’est le plus intéressant pour nous en tant que marque, qu’il est fortement utilisé et notamment par les publics que l’on peut cibler en tant que club de football. Donc il est important pour nous d’être présent sur cette plateforme là et surtout d’avoir le concept clé pour prendre la parole.
D.V : Du coup tu parlais des autres réseaux, Facebook etc. D’après toi, qu’est ce qu’Instagram peut apporter de plus que tous ces réseaux ?
TFC : Instagram se démarque de Facebook et Twitter de part son concept à savoir que c’est un réseau qui est basé sur l’image. Dans un premier temps c’était la photo, avec des clichés qui avaient une qualité esthétique très travaillée. Ensuite il s’est popularisé et on est revenu à des photos plus lambda ; de fait la qualité des contenus a été un peu amoindrie mais l’activité, elle, a explosé. Et c’est cette explosion qui fait qu’aujourd’hui, des marques comme la nôtre sont intéressées et sont devenues actives sur ce support là.
D.V : Qu’apporte le partenariat avec IgersToulouse à l’enseigne et à la communauté du TFC ?
TFC : On se veut d’être un club digital. Historiquement, on a été l’un des premiers clubs de Ligue 1 à avoir son site officiel, on a été le premier club à avoir sa chaîne Dailymotion et on a été le premier club actif sur Twitter. On s’est très vite rendu compte que le digital allait être pour nous un support phare pour pouvoir véhiculer nos messages et nos valeurs auprès de nos supporters, auprès des amoureux de foot de Toulouse et de la région. Déjà, il y a cet historique-là qui fait qu’une réflexion sur les réseaux sociaux a été rapidement entamée. Donc on a essayé de trouver un concept phare pour chacun des réseaux sur lequel on est présent, et donc Instagram on l’a, je dirais, réellement trouvé cette saison, à savoir utiliser cette plateforme pour mettre en avant l’œil que peuvent avoir des photographes amateurs sur notre activité première – un acteur sportif et un club de foot. Donc cette communauté qu’est IgersToulouse nous a intéressés de ce point de vue, à savoir qu’ils sont tout un tas d’amateurs de photographie, chacun avec leur manière de concevoir la photo, chacun avec, je suppose, des appareils des techniques de photographie différentes et surtout un œil, une vision de percevoir la photo là aussi de manière différente.
C’est ça qui nous a intéressé, qui nous a intrigué : c’est mettre ces personnes-là dans notre environnement, dans notre contexte pour faire de notre compte Instagram, à travers ces photos qu’ils nous envoient et qu’ils légendent, une sorte d’exposition photo digitale dont bénéficient nos supporters. On le fait depuis l’automne sur chaque match à domicile, que ce soit avec des membres d’Igerstoulouse ou avec d’autres photographes amateurs et passionnés de photo. On les invite à venir shooter le match dans les mêmes conditions qu’un professionnel, à savoir qu’ils ont tous les accès, qu’ils vivent le match en bord de terrain c’est à dire à quelques mètres des acteurs que sont les joueurs, entourés de dizaines de milliers de supporters et dans un stade, donc dans cet amas de béton. C’est tout un environnement qui, pour un photographe, est à mon avis très intéressant à capter. Tous ces moments-là qui peuvent se passer, que ce soit sur le terrain ou dans les tribunes avec des animations ou les supporters et leurs réactions. Je pense que, par définition, un photographe est quelqu’un de curieux, et je pense qu’un stade, un match, un club de football, dans le cadre d’un match de L1 ; c’est un terrain de jeu qui doit être assez excitant pour eux.
D.V : Vous avez prévu des échanges avec d’autres partenaires dans le même genre qu’IgersToulouse ?
TFC : Ça se fait un peu en fonction du bouche à oreille, en fonction aussi de nos consommations des réseaux sociaux, des acteurs photographiques que l’on peut cibler, de nos abonnements personnels sur Instagram. Depuis l’automne qu’on a lancé ce concept-là, les membres d’IgersToulouse doivent représentés environ 70-80% des gens que l’on a invités, mais on a par exemple un supporter passionné de photo qui nous avait sollicité et que l’on a mis dans ces mêmes conditions. Dimanche, pour le match événement des 80 ans, on a fait appel à deux photographes que l’on connaissait, dont on aime le travail. Deux photographes expérimentés mais qui travaillent dans des contextes un peu différents du nôtre. Ils vont venir couvrir le match dans le cadre de cette activité sur Instagram. Donc on a ce travail/fil rouge avec Fabrice (@veryfabulousfab, leader d’IgersToulouse) et l’ensemble de la communauté mais on est ouvert. Justement, nous aussi on a cette curiosité de voir l’œil que peuvent nous apporter ces photographes là donc on est très ouvert. Et plus le parcours des gens est hétérogène, plus leurs origines sont diverses et plus ça va nous intéresser.
D.V : Enfin, as-tu un petit mot à dire sur cette communauté IgersToulouse, non plus en tant que partenaire mais en elle-même.
TFC : Personnellement, je n’en fais pas partie parce que je n’ai pas ce talent en photo. Mais c’est vrai qu’intéressé à la première heure par Instagram (qui, à ses origines, portait vraiment une galerie photo très esthétique), on retrouve, en suivant cette communauté, cet aspect premier d’Instagram et c’est ça qui est intéressant. Petit à petit, en les fréquentant, en échangeant avec eux je vois qu’il y a toute une communauté de passionnés de photos qui s’est créée. Ils organisent ce qu’ils appellent des « walks » dans des lieux très sympas à capter. Je trouve que c’est un peu aussi le gros point fort des réseaux sociaux : créer cette communauté de passionnés qui se rencontrent, qui échangent, qui vivent des moments ensemble pour créer des contenus toujours plus qualitatifs. Je crois qu’en plus se sont tissés chez eux des liens amicaux, donc c’est parfait ! C’est aussi ce qu’on essaye de faire vivre au TFC. Comme je l’ai dit, on est un acteur très digital notamment très actif sur Twitter, et on a su créer là aussi une communauté de supporters qui ont adhéré à cet esprit décalé, original que l’on véhicule notamment sur cette plateforme et qui ont adopté ce ton. On les a mis en avant, on les a rencontrés dans la vie réelle et on a même créé, maintenant, un espace pour les accueillir les jours de match au Stadium puisqu’on a une loge connectée qui leur est dédiée. C’est l’atout des réseaux sociaux : on commence sur le virtuel et quand ça se concrétise dans la vie réelle, c’est là le vrai atout de ces supports.
Merci infiniment au TFC et à Rémi Denjean, CM et responsable des contenus éditoriaux, pour nous avoir accordé cet interview. Il nous permet de découvrir une facette du club parfois méconnue, l’envers du décor. La Betclic Suite notamment est une innovation très symbolique, puisqu’elle montre bien la volonté du club à aller de l’avant dans l’ère du tout numérique, mais aussi dans le partage avec les supporters. Nous vous invitons évidemment à suivre la très dense actualité du TFC, notamment à l’occasion de leur 80 ans ! Vous pouvez donc les retrouver sur Instagram, Facebook, Twitter, Snapchat ( « ToulouseFC » ) ainsi que sur leur site officiel : ils vous avez bien dit qu’ils étaient actifs !
Nous aussi sommes très actifs, et on se retrouve donc très prochainement avec un autre partenaire très différent : la station d’Ax 3 Domaines.
David Vacher
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