Au rythme de trois concerts et représentations par semaine environ, Le Rex de Toulouse semble s’implanter comme véritable nouvelle salle de concert toulousaine. La première partie de la programmation est déjà entamée et la suite promet quelques belles découvertes, de toutes les influences musicales.
Jazz
Le saxophoniste Samy Thiebault, entouré du pianiste Adrien Chicot, Sylvain Romano le contrebassiste et du batteur Philippe Soirat, se produira sur la scène du Rex, le mercredi 12 octobre qui vient. Dans « Rebirth », Samy Thiebault revient sur ce qu’il a fait ou entendu durant son enfance. Teinté d’imaginaire, ce sixième album suggère un voyage dans le temps c’est vrai, mais aussi dans l’espace : la naissance du saxophoniste en Côte d’Ivoire, ses racines marocaines mais aussi ses expéditions en Amérique du Sud. Jazz planant et itinérant. Autre voyage proposé, celui de Daltin Trio, en mars 2017, le 2. Le trio est une sorte de synthèse d’influences différentes : Gregory Daltin mène la valse à l’accordéon, au bandonéon ou l’accordina, Julien Duthu à la contrebasse et Sébastien Gisbert aux percussions, pour proposer un jazz-monde aux rythmiques résolument sud-américaines.
Reggae
Harrison Stafford est programmé le mercredi 19 octobre prochain. Le chanteur et fondateur du groupe Groundation proposera son deuxième projet solo, nommé « One dance » d’Harrison Stafford & The Professor Crew, entouré de musiciens jamaïcains légendaires comme Leroy « Horsemouth » Wallace à la batterie, Flabba Holt à la basse, Dalton Browne aux claviers et Lloyd « Obeah » Denton à la guitare. A la fois dansant, résolument conscient et presque spirituel, l’album nous invite à s’unir autour de la musique, remède de tous les maux.
Harrison Stafford & The Professor Crew – Jah Shine
Gospel
L’ensemble du Geffray Gospel Singer montera sur la scène du Rex le jeudi 27 octobre, à l’occasion de la sortie de son dernier album « Day by Day ». Au programme de la soirée, compositions et arrangements originaux de morceaux gospel, black music, soul mais aussi rythm’blues. La chorale Soulshine Voices sera elle aussi programmée le vendredi 2 décembre. Aperçu sur cette même scène l’an passé, le collectif de trente chanteurs et musiciens, fort de ses valeurs d’ouverture et de tolérance, viendra mettre en avant le répertoire traditionnel mais aussi le gospel moderne.
Hip-Hop
Le Beat Making Contest invite le rappeur, slameur, producteur et beatmaker lyonnais Kacem Wapalek, le jeudi 3 novembre. L’artiste aux multiples casquettes rencontrera le même soir les toulousains de Fils de Plume, à l’identité sonore particulière et l’écriture léchée mais aussi le duo encore toulousain, des Kool Scandal. La soirée de soutien au Beat Making Contest accueillera également d’autres artistes du label Misrishi Records.
Kacem Wapalek – Freestyle
Pop Rock
A l’occasion de la sortie de son deuxième album « Human », bESS est programmé le 19 novembre au Rex. Créé en 2010 par Guillaume Fanchon, auteur, compositeur et interprète, le groupe s’agrandit, accueille le guitariste Matthieu Tarbouriech et connaît un succès étincelant en 2014. Le duo a notamment eu l’occasion de partager la scène avec des grands noms de la pop tels que Damon Albarn, London Grammar, Selah Sue, The Dø, Patrice, Cali et bien d’autres. Et comme première partie au Rex, la place sera laissée au groupe toulousain Spinning Dust.
Humour
L’humour n’est pas en reste au Rex : les incontournables Chevaliers du Fiel monteront sur scène les 15, 16 et 17 novembre prochains. Ils proposeront pour l’occasion un nouveau format de spectacle où le public lui-même choisira les sketches joués ces soirs-là. Les deux humoristes se produiront au passage le 13 décembre, à Broadway !
Le Rex, c’est aussi des spectacles en résidence, tous les mois. Parmi eux, la Session Jam ouverte aux musiciens amateurs désireux de rencontrer pour la plupart une première fois le public et le Trio D’Impro dont la troupe de comédiens, accompagnée d’un pianiste et du dessinateur de bd Ced, se renouvelle à chaque coup.
Marjorie Lafon
Crédit photo
Adrien Chicot, Philippe Soirat, Sylvain Romano et Samy Thiebault © Laurence Laborie