« Mission Impossible : Rogue Nation », un film de Christopher McQuarrie
Et de cinq pour la franchise «tomcruisienne » de Mission Impossible. Un cinquième épisode qui n’a pas à rougir devant ses prédécesseurs !
Bien sûr, encore une fois il va être question ici de sauver le monde, mais non pas grâce aux X Men et autres Fantastiques, non, non, non, mais grâce aux petits poings d’Ethan Hunt (Tom Cruise, qui assure toutes les cascades !!!), cet agent très spécial d’une équipe non moins spéciale : L’IMF (Impossible Mission Force). Alors qu’il est sur le point de mettre la main sur un dangereux terroriste, voici que le gouvernement des USA, sous la pression du directeur de la CIA (Alec Baldwin), décide de le mettre à la retraite. C’est William Brandt (Jeremy Renner), son supérieur, qui est chargé de lui faire raccrocher les crampons. Encore faut-il savoir où il est. En théorie donc, Brandt n’arrive pas à le joindre. Et Ethan de continuer son enquête, vite rejoint par son ami de toujours, Benji (Simon Pegg). Sur sa route il va croiser la belle Ilsa Faust (Rebecca Ferguson). Avec ce personnage, particulièrement mystérieux, cet opus ouvre la voie à un vrai contrepoids au rôle principal. Issue de la même « famille », Ilsa se bat avec une efficacité redoutable. Tour à tour contre et avec Ethan, Ilsa constitue une énigme permanente, parfaitement incarnée, qui n’est pas le moindre attrait de ce film.
Après une séquence liminaire à couper le souffle autant de peur que de rire (!), le scénario nous embarque sur les traces du Syndicat, un rassemblement de « rogues », c’est-à-dire de voyous dont le but est de semer la terreur afin d’instaurer un ordre nouveau. Premier visé dans ce film, le Chancelier d’Autriche, ce qui nous vaut une soirée époustouflante à l’Opéra de Vienne au cours de laquelle est donnée Turandot. Mais très vite, il va être question d’un fichier informatique contenant de quoi faire exploser le fameux Syndicat. Non moins rapidement le duel va devenir personnel entre le patron dudit Syndicat, Solomon Lane (Sean Harris) et Ethan Hunt. Ce ne serait pas charitable d’aller plus loin si ce n’est pour dire combien ce film est un pur moment de détente, d’une maîtrise absolue. En somme, un régal !
Robert Pénavayre