Résumé : « Octave Parango a été concepteur-rédacteur dans les années 90, model-scoot dans les années 2000. Le voici qui découvre dans les années 2010 un nouveau métier… Après 99 Frs sur la tyrannie de la publicité et Au Secours Pardon sur la marchandisation de la beauté féminine, ce nouveau roman satirique, hilarant et désespéré clôt la trilogie d’Octave Parango sur les aliénations contemporaines. Tout est malheureusement vrai (et vécu) dans cette satire relatant les dérives de notre société de divertissement. »
En l’an 2000, Octave marquait les esprits et en scandalisait plus d’un : détestable, grossier, insolent, méprisant et arrogant, le héros de 99 Frs maniait avec brio l’art de se faire détester de tous et de toutes. Sept ans plus tard, Jean Dujardin l’incarnait magistralement au cinéma. Cette même année, paraissait dans toutes les librairies, une suite toute aussi surprenante et tapageuse : Au Secours pardon. Ce fut, ensuite, au tour de Gaspard Proust d’interpréter Octave, en 2016, dans une adaptation cinématographique intitulée L’Idéal. Vingt ans sont désormais passés depuis la première apparition de ce personnage tout en excès, folie et débauche mais parfois paumé. Pour cette rentrée littéraire 2020, Frédéric Beigbeder nous dévoile son dernier opus de ce qui forme désormais une trilogie et surtout une œuvre incontournable. Moqueur, grinçant, impitoyable et fréquemment cruel, ce roman ne laissera aucun lecteur indifférent.
Cette information est d’ores-et-déjà un événement de la rentrée d’hiver : Frédéric Beigbeder est de retour en librairie en janvier 2020 avec un nouveau et curieux roman sans titre, simplement illustré d’un émoji mort de rire, narrant la suite des aventures de l’emblématique Octave Parango. Y-aura-t-il de quoi se rouler littéralement par terre de rire ? Sachez, dans tous les cas, que l’ancien concepteur-rédacteur/model-scoot est devenu … humoriste sur une grande chaine du service public comme le fut l’auteur sur France Inter (place dont il a été remercié en novembre 2018).
Frédéric Beigbeder compte bien régler ses comptes : il revient sur son expérience à France Inter et y dénonce « une tyrannie du rire ». En effet, celui qui a été évincé de la matinale de la station, ne fait aucun cadeau à son ancien employeur, ni à ses anciens collèges. Pas sûr que ces derniers ne l’invitent pour faire la promotion de ce nouveau livre.
L’homme qui pleure de rire • Grasset