Les 23 et 26 octobre prochains, l’Orchestre national du Capitole invite les Toulousains à sortir des répertoires habituels. Deux concerts hors normes sont ainsi offerts à ses divers publics. Le 23, hommage sera rendu à Serge Gainsbourg grâce à la présence de son égérie Jane Birkin. La soirée du 26 sera consacrée à la musique actuelle chinoise.
Birkin Gainsbourg le symphonique
Le programme de cette soirée correspond au 13ème album studio de Jane Birkin, reprenant des chansons écrites par Serge Gainsbourg. Il contient douze chansons qu’il avait écrites pour elles, et neuf autres chansons qu’elle avait déjà reprises dans des concerts ou albums précédents, à l’exception de Requiem pour un con et de Pull marine, écrit pour Isabelle Adjani.
La voix si reconnaissable de Jane Birkin, sa personnalité charismatique et bien sûr son accent so british font les délices de la chanson française. Icône de la culture pop, Jane Birkin rejoint ce soir-là l’Orchestre national du Capitole pour une soirée émouvante. De Serge Gainsbourg, dont elle demeure indissociable, aux grands classiques, Birkin Gainsbourg le Symphonique, c’est une rencontre entre le grand orchestre et la variété.
Aux côtés de Jane Birkin, Didier Benetti assurera la direction de l’orchestre, Philippe Lerichomme la direction artistique et Nobuyuki Nakajima est chargé des arrangements et du piano.
China Night
De nombreux orchestres européens célèbrent la culture chinoise à travers ses compositeurs, chefs d’orchestre et musiciens, dans le cadre du 70ème anniversaire de la République populaire de Chine. L’Orchestre national du Capitole nous invite lui aussi au cœur de l’âme chinoise, à l’occasion d’un concert exceptionnel, le 26 octobre prochain.
Au programme, quatre compositeurs majeurs qui reflètent la diversité des inspirations musicales de la Chine contemporaine: entre genres symphoniques (concertos, ouvertures…) et identité nationale, Wenjing Guo, Qianyi Zhang, Qigang Chen ou bien encore Long Zhou racontent la diversité des musiques chinoises. Ainsi Wenjing Guo, originaire du Sichuan dans le sud-ouest de la Chine, formé au Conservatoire de Pékin n’a jamais quitté sa terre natale. Son travail sur les instruments populaires, en particulier les percussions, qu’il fait sonner dans l’esprit des grands maîtres de la modernité occidentale (Stravinsky, Bartók) symbolise la parfaite union de l’Orient et de l’Occident. Défense des traditions chinoises et intérêt pour l’Occident sont aussi au cœur des œuvres de Qigang Chen (le dernier élève d’Olivier Messiaen) ou de Long Zhou – longtemps enseignant aux États-Unis.
À la baguette, le chef Tan Lihua, directeur musical et chef principal de l’Orchestre symphonique de Pékin. À ses côtés, le pianiste Li Jian interprétera Er Huang de Qigang Chen.
Les œuvres inscrites au programme sont les suivantes :
Wenjing Guo : Overture The lotus
Gianyi Zhang : Symphonic suite Yunnan Capriccio
Qigang Chen : Er Huang pour piano et orchestre
Long Zhou : Symphonic Suite Beijing Rhyme
Serge Chauzy
une chronique de ClassicToulouse
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