Spider-man : Far From Home, un film de Jon Watts
En 2017, le premier opus arachnéen de ce réalisateur de 36 ans alors : Spider-man : Homecoming, nous avait littéralement épatés. Et nous souhaitions tous qu’il soit de la partie pour la suite des aventures du jeune Peter Parker. Avec le film sous rubrique, c’est chose faite. Bien faite ? Nous retrouvons Peter alors que son mentor, Iron-man, a disparu (voir Avengers : Endgame). Peter est revenu à ses chères études et le voilà en voyage de classe, parcourant l’Europe, les yeux rivés sur MJ (Zendaya, banale au possible), celle qui fait battre son cœur très très fort. Fini Spider-man ? C’est compter sans Nick Fury (Samuel L. Jackson) qui le suit à la trace, bien décidé à en faire le super- héros qui manque dans sa panoplie. Et justement, l’Europe est en danger car les Elémentaux refont surface, des êtres terrifiants symbolisant les quatre éléments. Pour l’heure c’est l’eau et le feu qui sont concernés, tout comme Venise, Prague, Berlin, Londres, Paris, capitales sur le point de sombrer. Heureusement, pour combattre ces monstres, se dresse aussi devant eux le dénommé Mysterio (Jake Gyllenhall himself, plutôt convaincant). Ouf, me direz-vous ! A voir…
Entre teen movie un peu mièvre et scènes d’action surnumérisées, obligées dans les blockbusters, le film n’avance finalement pas beaucoup car son scénario est ultra faible. Pourtant, sur le thème de l’illusion, socle de toute l’industrie hollywoodienne, la matière était là. Tom Holland (Peter Parker) n’y est pour rien, toujours aussi frais, juvénile et bondissant.
Il y aura au moins deux suites. Soit. Messieurs les scénaristes, creusez-vous un peu les méninges car un bon blockbuster ne sera jamais que des effets spéciaux.