X-men : Dark Phoenix, un film de Simon Kinberg
Producteur et scénariste des derniers X-men, le jeune réalisateur Simon Kinberg s’assoit ici derrière la caméra pour la première fois. Il a pour mission de clore la saga des X-men version franchise Fox.
En effet, nos chers mutants sont dorénavant par contrat chez Disney, c’est dire qu’ils ont rejoint l’univers Marvel et ses Avengers. Quel est leur avenir, nul ne le sait tant économiquement ce genre de rachat laisse souvent des cadavres sur le trottoir.
Voici donc le 12e film mettant en scène les protégés du professeur Charles Xavier. Où il est question d’une mutante, Jean Grey (Sophie Turner) qui part en mission avec d’autres mutants afin de sauver une station spatiale en péril. A la fin de cette entreprise, réussie bien sûr, Jean Grey est malheureusement happée avant de revenir sur Terre par une force cosmique inconnue qu’elle va finalement absorber. De retour sur notre planète, Jean Grey développe une force incommensurable qu’elle n’arrive pas à maîtriser. Cette force va faire d’elle le principal ennemi des X-men. Recherchée par des extraterrestres en quête de ladite force, Jean Grey, devenue Dark Phoenix, ne sait plus vers qui se tourner. Les fans de la saga hurlent à la mort car chronologiquement le scénario est une aberration. Il est vrai qu’il faut abandonner toute logique pour voir ce film tant les espaces-temps sont maltraités. Cela dit ce dernier opus se laisse voir, plus sombre que les autres il remet même en cause le Professeur Charles Xavier, accusé ici d’égocentrisme, de paternalisme et autres douceurs par les mutants eux-mêmes. Ces derniers sont tous là : Raven, Mystique, Hank, Scott, Storm, Kurt et l’on croise même Magneto (Michael Fassbender), toute une famille qui va disparaître en tant que telle de nos écrans et que nous saluons pour les formidables moments qu’elle nous a donnés.