Jusqu’au 19 mai le Festival MAP investit les locaux du 24 Rue croix Baragnon pour offrir trois étages d’histoire et d’émotion plastique aux toulousains. Entrée gratuite.
1- Des grands noms et des talents naissants
C’est un mélange de photographes de renoms tels que Guillaume Chiron, Bertrand Desprez, Olivier Culmann, Gérard Rondeau, Richard Dumas, Raymond Depardon ou encore Peter Knapp. Ce dernier grande figure de la mode, offre aux visiteurs des clichés spécialement réalisés pour le Festival, centrée sur la représentation de la femme.
Des têtes d’affiche que l’on redécouvre avec plaisir aux côtés de jeunes talents dont Barbara Olmos, artiste lauréate 2019 du Grand Prix MAP. Cette dernière s’est faite remarquée par sa série Hamburger, un assemblage amusant de jouets et d’objets du quotidien recouvert par le célèbre sandwich qu’elle décline en plusieurs clichés. Une satire colorée de notre société de consommation.
2- Un Festival vivant et hétéroclite
Une quinzaine d’expositions et des styles très différents : le premier étage est dédié au photojournalisme et retrace les grandes guerres du XXe siècle. Les soldats américains enlisés dans le conflit avec le Viet Nam par Marie-Laure de Decker, des portraits et objets d’exilés espagnols lors de la Retirada Franquiste. Coup de cœur pour l’exposition d’Eric Bouvet qui nous immerge dans un commando russe en plein exercice en Tchétchénie. « Je suis sûrement un des seul photographes à avoir eu la possibilité d’assister à un entraînement de ce genre. » souligne la voix enregistrée du photographe.
Les deux autres étages présentent des œuvres plus artistiques bien que toujours aussi engagées. Marie Rouge expose des portraits d’hommes et de femmes «ayant une gueule». Des beautés hors normes qui posent aussi la question du genre.
3- Un lieu inédit
Après le Musée Paul Dupuy, l’Espace EDF Bazacle, ou le Quai de le Daurade, le Festival de photo MAP a choisi le 24 rue croix Baragnon, autrefois ancien local de la direction de la culture de la mairie de Toulouse, pour cette 11e édition. Le lieu est métamorphosé pour l’occasion et offre plusieurs ambiances pour chaque salle, repeint ou illuminé afin de mettre chaque œuvre en valeur. On passe alors de la noirceur pour l’exposition de la guerre en Syrie de Stephen Dock à un éclairage à néon vert ou rouge pour mettre en valeur les suspensions géométriques de David Brunner.
4- Une expérience participative
Le visiteur peut aussi être acteur de l’exposition. Des jeux vintages et un photomaton vous permettent de vivre l’expérience d’un retour vers le passé tout en conservant un petit souvenir de votre passage.
En bonus : le Festival est totalement gratuit et accessible à tous !
Festival de photo MAP
24 rue Croix Baragnon • Toulouse
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