« Le Labyrinthe : la Terre brûlée », un film de Wes Ball
Il y a tout juste un an, le premier volet de cette trilogie labyrinthique nous avait relativement séduits. Le second opus est clairement de transition et, malgré de réelles qualités, traîne en longueur.
Si vous n’avez pas vu Le Labyrinthe de 2014, vous allez vous demander sur quelle planète vous vous trouvez dès les premières images de ce deuxième volet car elles sont la suite immédiate du premier. Comme celui-ci était déjà pas mal compliqué… Pour résumer, un groupe de jeunes gens (nous sommes dans un teen movie pur et dur) avait fini par s’évader d’un labyrinthe dans lequel ils étaient enfermés pour des raisons qui leur échappaient. Tout cela pour se retrouver dans un monde post apocalyptique, ravagé par un virus épouvantable. En fait, ces jeunes sont des « imunes », à savoir qu’ils sont naturellement protégés dudit virus. Pour cette raison, ils sont particulièrement surveillés par une structure qui tient de la tyrannie scientifique : le WICKED, car ils représentent peut-être le salut de la race humaine. Rien que ça ! Sauf que les gamins de l’entendent pas de cette oreille et se méfient de ladite structure, à tel point qu’ils s’échappent de son laboratoire en amenant avec eux Teresa, la seule fille du groupe, déjà en salle de « traitement ». Mauvaise idée… Sous la houlette de leur leader, Thomas, ils ont pour objectif de rejoindre, au loin, dans les montagnes, un groupe de résistants. Autre mauvaise idée car WICKED tient à eux plus que tout au monde.
Ce second volet est un exercice de transition, assez réussi, mais trop long, en attendant, en 2017, la suite et la fin, toujours sous la direction de Wes Ball, qui se nommera : Le remède mortel, tout un programme en forme de révélation qui ne devrait pas avoir de mal à nous passionner davantage que le présent opus, malgré les effets spéciaux et les scènes d’action remarquablement filmées de ce dernier.
Robert Pénavayre