« Jurassic World », un film de Colin Trevorrow
Il y a 20 ans (déjà !), Steven Spielberg terrifiait la planète en nous plongeant au cœur du roman de Michael Crichton : Jurassic Park, sorti en 1990. Voici la suite !
Du temps a passé et le rêve du docteur Hammond est devenu, post mortem, une réalité. Un parc d’attraction vient d’ouvrir dans l’île costaricaine de Nublar. 20 000 personnes y arrivent par bateau tous les jours pour passer un moment sous haute protection en compagnie de dinosaures. Mais dans un parc d’attraction, c’est bien connu, il en faut toujours plus. Son propriétaire a donc demandé au Professeur Wu, celui-là même ayant cloné les premiers dinos à partir d’une goutte de sang d’un moustique du jurassique, de réaliser un nouveau reptile encore plus spectaculaire. Wu a donc procédé à quelques assemblages d’ADN et conçu de toute pièce l’Indominus Rex. Pas forcément une bonne idée pense Owen, un spécialiste des dinosaures, spécialiste sur le parc des raptors, l’espèce la plus intelligente mais aussi la plus vorace avec laquelle il commence à…communiquer ! Pour l’heure, le parc affiche complet. C’est le moment que choisi l’effrayant Indominus pour « faire croire » qu’il s’est enfui de son enclos. Panique à bord. Et ce n’est pas fini. Le propriétaire voulait du toujours plus spectaculaire, à présent il va compter les morts. Ce conte moderne, car c’en est un, avec les deux ados perdus dans le parc, leur tante que ne se préoccupe pas de leur sort dans un premier temps, toute occupée à draguer Owen qui, lui, va tout arranger (est-ce vraiment un spoiler ?), le petit frère de Frankenstein qui voit sa créature lui filer entre les doigts, etc. Toute la mythologie est au rendez-vous dans ce film somptueusement maîtrisé, aux effets spéciaux qui vous jetteront trois rangs en arrière (en IMAX, c’est terrifiant !). Et tout le suspense et l’humour qui vont avec. En somme une potion magique que vous ne regretterez pas d’absorber sans retenue. Et vous aurez bien raison.
Robert Pénavayre