De retour au bercail après les vacances d’été, les Toulousains pourront faire un nouveau voyage dès la rentrée ! En effet, le Tokyo Market (ex Japan Touch) retrouvera le Jardin Japonais, les 6 et 7 septembre prochains. L’occasion de s’immerger dans la culture nippone à travers de nombreuses animations gratuites en plein air, le temps d’un week-end.

© Inès Desnot
Un aller simple pour le Japon sans quitter la ville rose ! Voici ce que propose le Tokyo Market, bientôt de retour au Jardin Japonais pour une 8è édition. Le festival gratuit prendra ses quartiers au sein du havre de verdure toulousain les 6 et 7 septembre prochains, pour immerger le public au cœur de la culture nippone. Au programme : ateliers, spectacles, initiations, relaxation, dégustation… De quoi faire vibrer petits et grands au rythme du pays du Soleil Levant !
Une parenthèse relaxante en pleine nature
Après avoir flâné entre les stands du village de créateurs, le public pourra notamment privilégier la détente. Rien de mieux pour se vider la tête que les ateliers de peinture de carpe koï, les massages shiatsu, la traditionnelle cérémonie du thé ou bien la méditation Zazen. « Les visiteurs à la recherche de calme et plénitude seront comblés », assure l’organisation. Les amoureux de la nature seront également enchantés par la visite du jardin, organisée aux côtés de son jardinier en chef, Frédéric Bordis. Une invitation rêveuse à se perdre parmi les bonsaïs et kokedamas.
Arts martiaux, pop culture et gastronomie
Bien sûr, les plus énergiques auront aussi leur part du gâteau avec les démonstrations d’arts martiaux, le défilé en cosplay, ou encore le show Idol. Quant aux gourmands, l’offre de restauration en continu saura faire voyager leurs papilles. Au menu : okonomiyaki, ramens, mochis glacés, taiyakis… Le tout fabriqué sur place dans la plus pure tradition japonaise. Pour accompagner ces mets, les visiteurs pourront déguster une sélection de thés, bières et sakés. En bref, cette nouvelle édition du Tokyo Market promet une escapade dépaysante à toutes et tous.
Cinq questions à Jean-Pierre Gimenez, directeur du festival

Jean-Pierre Gimenez © Francis Malapris
L’édition 2024 du Tokyo Market, la première sous ce nom, a-t-elle eu le succès escompté ?
Tout à fait. En fait, on n’a pas vraiment noté de changements sensibles. On est arrivés à peu près au même score que d’habitude, avec environ 10.000 visiteurs sur le week-end. Selon les éditions, on accueille entre 8.000 et 12.000 personnes. Je pense que les gens ont pris cette habitude, au début du mois de septembre, de se retrouver au jardin, et continuent de venir même si le nom a changé.
L’an passé, les grandes nouveautés étaient la reprise du Rallye Tampons et la présence du groupe StarGazer. Qu’en est-il cette année ?
Cette année, on va faire passer sur scène un groupe d’Idols, un groupe de chanteuses françaises qui chantent en japonais, ça va être très kawaii.
Chaque année, le public a l’occasion de prendre part à la cérémonie du thé. Pouvez-vous nous parler davantage de cette tradition ?
Elle sera sans doute effectuée par Dominique Kawano, qui est une maître de thé de la région toulousaine. Elle vient régulièrement, pratiquement chaque année. Ça va se passer dans le pavillon de thé du jardin Compans-Caffarelli. Une cérémonie du thé, c’est un officiant ou deux, ainsi que quatre ou cinq participants. On leur montre une cérémonie telle qu’elle se passe au Japon, sachant qu’au Japon, la cérémonie du thé peut durer plusieurs heures. Là, c’est tout de même une version « un peu plus condensée », dans le cadre enchanteur du jardin japonais et du pavillon de thé.

© Inès Desnot
Globalement, quels sont vos objectifs pour l’édition 2025 du Tokyo Market ?
Faire aussi bien que les années précédentes, avoir beaucoup de public. D’ailleurs, on a un peu plus d’exposants cette année, à savoir une centaine, dont les deux tiers sont des créateurs. On a vraiment privilégié des exposants qui proposent de l’artisanat traditionnel japonais, ainsi que des restaurateurs japonais qui vont présenter différentes spécialités. Mais il y aura un peu de tout. De la mode japonaise, de la céramique, du shiatsu, du bonsaï… Et puis, on a beaucoup de demandes qui sont en attente, tout simplement parce qu’on ne veut pas grandir trop vite.
La culture japonaise est très plébiscitée en France et inversement. À quoi tient cette affinité culturelle mutuelle selon vous ?
Des relations constantes avec le Japon. Les conventions organisées aux quatre coins de l’Hexagone et partout en Europe jouent beaucoup aussi. Chaque événement autour du Japon amène de nouveaux passionnés par ce pays. Je pense également au travail de l’office du tourisme mené pendant toutes ces années, et à la pop culture, qui a amené des gens à s’intéresser au Japon. Et puis, il y a un peu la mode et surtout les restos japonais. Tous ne tiennent pas, mais en tout cas, le Japon est dans nos assiettes, dans nos vêtements, dans nos médias.