Rêvé par Jacques Michel, directeur artistique de l’association, l’objet du concert est très ambitieux car l’ouvrage est d’une rare complexité. Du haut de ses plus de quatre siècles, le “monument vocal“ vous contemple et son compositeur avec, un certain Claudio Monteverdi. Ce sera à l’Auditorium Saint-Pierre des Cuisines à Toulouse, le samedi 22 juillet et le dimanche 23 juillet à 20h 30. C’est sous la direction musicale du chef Florent Mayet que près de cent trente choristes environ et 22 musiciens interprèteront cet ouvrage en hommage au grand maître italien du baroque dont on célèbrera ainsi le 450ème anniversaire.
Eurochorus (Rencontre Internationale d’Art Choral) est une association loi 1901 reconnue «organisme d’intérêt général ayant un caractère culturel». Depuis 2005, Eurochorus rassemble, chaque année, au mois de juillet des passionnés de l’art choral autour d’un projet musical qui s’est élaboré et étoffé, au fil des ans. Alternant musiques baroques, romantiques, contemporaines, suivant les choix annuels, proposant des pièces a cappella ou, au contraire, avec orchestre, chaque session nous fait découvrir une pièce maîtresse du grand répertoire choral.
Les objectifs d’une telle association ? Ils sont ambitieux : faire se rencontrer des amateurs et des professionnels, immerger un grand groupe de chanteurs dans les œuvres choisies, servir ce groupe grâce à des équipes musicales performantes, originales et innovantes et, enfin, proposer des exécutions en concert réunissant des solistes et des orchestres de qualité, dans des lieux permettant la mise en valeur du répertoire.
Le stage se déroule du 14 au 23 juillet, et comprend 3 temps forts avec la découverte de l’œuvre et les premières répétitions, ceci du 14 au 19. L’ensemble nécessite un encadrement par une équipe musicale de 6 personnes. Ce temps d’apprentissage est suivi de Journées de préfiguration des concerts. Au vu de la masse des choristes, il faut étoffer côté musiciens. Pour cela, c’est une formation spécialement constituée de 22 instrumentistes spécialistes de musique ancienne car il faut répondre aux exigences de l’instrumentation spécifique recherchée, et ce n’est pas une mince affaire. Enfin, les concerts. On sait par avance que le cadre de l’Auditorium de Saint-Pierre des Cuisines répond parfaitement au projet, de par ses dimensions d’abord et par son acoustique exceptionnelle ensuite.
Direction musicale : Florent Mayet. C’est la pièce maîtresse du projet. Aussi, est-il bon de connaître le parcours de ce musicien moins connu dans notre région
Le tout jeune garçon commence par le solfège, apprend le piano, rejoint La Maîtrise de la Loire, apprend l’écriture, l’accompagnement et la direction de chant choral, et jette son dévolu sur la viole de gambe. Un petit tour par Chalon-sur-Saône, puis par Paris, et on s’envole pour Prague et son Conservatoire Supérieur où il intègre la classe de direction d’orchestre.
Depuis 2015, il officie à la direction d’orchestre à la Haute Ecole de Genève, enseigne les musiques anciennes. Il est directeur musical de l’Orchestre Symphonique Telemann de Saint-Etienne, du chœur mixte « Le Diapason » de Lyon, et enfin ! depuis septembre 2015, ultime corde à son arc, il dirige Ubi Cantus, chœur de Saint-Etienne.
Cécile le Merrer, déléguée à l’ensemble instrumental. La tâche est rude et le défi est relevé, et le pari sera réussi, n’en doutons pas.
Formée au Conservatoire de Toulouse, la musicienne se perfectionne en musique ancienne au CNSMD de Paris, puis à Bruxelles. Munie de ses diplômes de flûte et de musique ancienne, elle exerce à l’école Musique et Ondes de Toulouse, jouant occasionnellement avec les orchestres spécialisés de la région.
Cécile le Merrer
Il faut des professeurs de chant pour mener à bien ces journées de stages. Ils seront 3, Elsa Goujon-Gregori, Antonio Guirao et Nathalie Accault. La première, dirige depuis de nombreuses années le Chœur franco-allemand de Lyon tout en poursuivant son activité de chanteuse professionnelle dans le chœur de femmes Calliope. Le second est membre fondateur de l’ensemble vocal Il Canto d’Arione, fait partie du Chœur Les Elements, et de l’ensemble vocal Musica Nova, tout en poursuivant son activité de professeur de chant. La troisième suit une double carrière de professeur de chant et de chef de chœur, une double activité professionnelle qui est un atout conséquent pour le projet d’Eurochorus.
Nathalie Accault
Enfin, Virginie Bretagne, en tant que pianiste accompagnatrice aura fort à faire pendant ces quelques journées. Partageant sa passion entre le basson et le piano, elle trouve le temps d’enseigner, de jouer, d’accompagner en exerçant auprès du Chœur et du Ballet du Capitole. C’est sa troisième collaboration avec Eurochorus.
Virginie Bretagne
Au sujet de ces Vêpres à la Vierge, aucune œuvre religieuse avant Bach n’a l’ampleur et l’importance historique que l’on retrouve dans ce recueil. On remarque aussi qu’aucune autre œuvre n’a été aussi souvent enregistrée alors qu’elle n’a été découverte qu’en…1935. Il est donc assez exceptionnel qu’une musique vieille de plus de quatre siècles, pas facile d’écoute au premier abord, soit ainsi entrée dans le répertoire courant, et ainsi assimilée. Claudio Monteverdi, était-il un génie visionnaire de la musique qui, en réunissant ces psaumes et ces hymnes, parvint à une synthèse unique de l’art musical de son temps, y agrégeant les traditions du passé et des innovations alors futuristes ?
« Le Vespro della Beata Virgine est un arbre somptueux. Ses racines sont profondes, et plongent dans un riche passé. Son tronc, vaste et solide, évoque les fastes d’un présent tumultueux, tandis que ses frondaisons se développent généreusement en de fructueuses ramifications vers l’avenir. C’est une bien douce révolution qu’opéra Monteverdi, une révolution qui bouleversa tout sans rien détruire. Le compositeur a pratiqué une refonte moderne des procédés traditionnels d’écriture, mêlé les formes profanes et liturgiques, décuplé le pouvoir expressif des textes sacrés par l’emploi de tous les moyens musicaux envisageables en son temps : de l’antique polyphonie sur cantus firmus à la jeune monodie issue de l’opéra. Monteverdi n’est pas l’inventeur de ces formes et techniques diverses, mais il les magnifia et leur donna véritablement vie et sens, tout en rendant caduques, en fin de compte, les habituelles distinctions entre l’ancien et le moderne. » Denis Morrier
Dans leur édition originale, les Vêpres comprennent quatorze pièces. L’ensemble surprend par son aspect hétéroclite et son extravagante opulence sonore, caractéristique de l’esthétique aristocratique de la fin de la Renaissance italienne. Neuf font partie de la liturgie traditionnelle des Vêpres : le Repons liminaire, cinq grands psaumes, extraits des cent cinquante psaumes dits « de David » de l’Ancien Testament, et dissimulant une écriture d’une prodigieuse inventivité, l’hymne Ave Maris Stella et les deux versions du cantique Magnificat. Une seule sera donnée ici comme il était coutume de le faire de par le choix des interprètes, soit le cantique à sept voix, sept instruments et continuo, soit le cantique à six voix et continuo, plus sobre, mais à l’écriture vocale tout aussi somptueuse. Ces Vêpres sont bien les prières dites à l’office au moment du coucher du soleil. Elles ont leur répertoire et on peut retrouver d’admirables partitions polyphoniques, avec des pages fort belles, la tradition perdurant, jusque dans les Vêpres solennelles d’un Confesseur de Mozart. Sachons qu’au début du XVIIè siècle, grâce aux campagnes évangéliques des nouveaux ordres religieux catholiques, le service des vêpres était devenu une cérémonie d’une importance musicale majeure en Italie, surpassant la messe sur les plans de la splendeur musicale et du nombre de publications.
Sont insérés quatre motets (ou concertos) à voix solistes et une sonate instrumentale. Dans le cadre d’une exécution liturgique, il est normal d’y insérer aussi des antiennes en plain-chant mais elles ne sont pas mentionnées. D’autre part, la masse de travail qui aurait dû s’ajouter avec ces insertions éventuelles était incompatible avec la nature du projet, déjà fort considérable en mise au point.
L’ordre des pièces proposé est le même que celui qui figure dans l’édition originale, même si on connaît certains enregistrements, par exemple, qui offrent des numéros dans un autre ordre.
D’un point de vue documentaire, l’édition de 1610 de ce Vespro della Beata Vergine da concerto, composta sopra canti fermi se présentait comme une collection de huit volumes séparés : sept livres où sont disséminées les parties vocales (de une à dix voix), et instrumentales (jusqu’à six parties de cordes et six autres de cornets et trombones), ainsi qu’un livre de bassus généralis spécifiquement destiné à l’orgue, qui précisait même la registration ! Mieux encore, la disposition des parties dans les différents livres révèle que le compositeur a conçu toutes les polyphonies suivant un double chœur spatialisé. En fait, on ignore pourquoi Monteverdi a fait éditer ce recueil des Vêpres et à qui ou à quelle cérémonie il le destinait. Certes, l’édition vénitienne de l’œuvre de 1610 est-elle dédiée au pape Paul V. Mais il faut tenir compte du fait que le compositeur souhaite ardemment s’éloigner de la Cour des ducs de Gonzague, à Mantoue, trop provinciale à son goût, et de trouver un point de chute soit à Rome soit à Venise, deux pôles musicaux alors bien plus intéressants pour sa carrière et les fins de mois. En effet, Vincenzo Gonzaga n’est pas particulièrement généreux, et les charges mantouanes se révèlent plutôt écrasantes et bien mal rétribuées.
Mais, pour être plus précis, c’est en septembre 1610, que l’imprimeur vénitien Ricciardo Amadino sort de ses presses le deuxième recueil de musique sacrée de Claudio Monteverdi qui, soit dit en passant, aura une longue vie puisque, pour l’époque, il meurt à l’âge de 76 ans en 1643. L’ouvrage comprend deux cycles d’œuvres liturgiques, aux styles et destinations distincts : une messe polyphonique à six voix da cappella (Missa In illo Tempore) et les huit volumes des Vespro della beata Vergine. Presque trente ans se sont écoulés depuis la précédente publication religieuse du compositeur, les Sacrae Cantiunculae, parues alors qu’il n’a que quinze ans – 1582. Dans cette première anthologie de petits motets à trois voix, le tout jeune Monteverdi se distingue par son traitement fort personnel des textes liturgiques. Dans cet intervalle, Monteverdi n’a confié à l’imprimerie que des pages profanes, nombreuses sous la pression de son employeur, Vincenzo Gonzaga.
Pas moins de cinq livres de madrigaux à cinq voix, un autre de Canzonette à trois voix, deux recueils de Scherzi musicali et son premier opéra, L’Orfeo. Et pourtant, durant toute cette période, il n’a jamais cessé d’écrire pour l’église. De plus, il était employé comme chanteur et joueur de viole. Ce n’est qu’en avril 1602, qu’il obtient la charge de Maestro di Capella della Camera e della Chiesa. Ainsi attaché à la Chapelle Ducale, il participe à ce titre aux plus importants offices religieux de Mantoue. La même année, il est fait, lui et toute sa famille, citoyen de la ville de Mantoue. Enfin, 1608, il obtient la direction de la Cappella di Santa Barbara qui sert aux offices de la basilique palatine des Gonzague. Erigée en plein cœur de l’immense palais, c’est un véritable sanctuaire de la musica reservata, se signalant, de plus, par un rituel spécifique octroyé par le pape !! On ne sait si les fameuses Vêpres furent données, ne serait-ce qu’une fois, dans cette église.
Un indice avec le Duo Seraphim. Partagé entre trois ténors, « à la virtuosité paroxystique », c’est un chant de dévotion à la Sainte Trinité, ce qui porterait à croire que le Vespro aurait été composé pour la fête de Santa Barbara, vierge martyrisée pour sa foi en la Trinité. Et pourquoi pas, le tout exécutée dans la fameuse Chapelle ?
Il n’empêche qu’avec ses Vêpres, Monteverdi nous donne non seulement un cycle liturgique achevé, de l’invitatoire « deus in adiutorium » au « Gloria Patri » du Magnificat, mais il construit également plutôt une grande forme musicale qui reçoit son équilibre et sa tension de l’alternance des parties solistes et chorales. Avec les cinq psaumes constituant les cinq piliers de l’ordonnance musicale auxquels Monteverdi donne une forme savamment concertante sur les tons grégoriens.
Pour chaque pièce, on pourrait vous signaler quelles sont les voix requises, mais aussi les instruments, si le chœur intervient ou pas, le type d’effets souhaité, mais le plus important reste bien une écoute la plus attentive qui soit pour découvrir les multiples beautés de l’écriture instrumentale, tout comme celles de l’écriture vocale et chorale de cette œuvre que d’aucuns n’hésitent pas à qualifier de géniale. La coloration de l’œuvre est si variée, qu’il est impossible de reconnaître deux formes pareilles ou semblables, comme ce sera le cas 120 ans plus tard chez un certain Jean-Sébastien Bach.
Monteverdi a imaginé un étonnant catalogue de tous les styles vocaux et instrumentaux pratiqués ou élaborés en son temps. L’art de la varietas, jadis caractéristique de l’Ars Nova des Néerlandais du XVè siècle est érigé ici en principe. Outre le plain- chant, le stile concertato avec les grands dialogues solistes-chœurs-instruments, avec ou sans “cantus firmus“, le style du madrigal pour voix solistes et continuo, la variation instrumentale (dans la sonate), les effets d’écho, les chœurs à plusieurs voix ou à l’unisson, le stile recitativo venu de l’opéra. Vous pourrez même repérer dans le “Duo Seraphim“ impliquant sûrement les trois ténors, les tremblements de glotte d’origine bysantine rendant cette pièce si pittoresque. Et, si l’on rajoute, qu’en ce temps-là, le diapason variait d’une ville à l’autre, 392 Hz à Rome, 466 Hz à Venise,….
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Jacques Michel : « J’ai voulu un ensemble instrumental très coloré, juxtaposant beaucoup de timbres, notamment avec un continuo très « riche », très coloré : clavecin, orgue, archiluth, harpe + violoncelle, basse de viole, dulciane, violone, auxquels s’ajoutent les instruments de tutti : violons, altos, violes, cornets à bouquin et sacqueboutes.
Il y a 22 instrumentistes en tout, ce qui fait un bel effectif.
Effectif pour les solistes : 2 sopranos, 2 ténors et 2 basses, plus un 3ème ténor pour le Duo seraphim.
Monteverdi portrait de Bernardo Strozzi (1630)
Quelques mots sur cet illustre compositeur.
Claudio Monteverdi est né en 1567 à Crémone, ville de luthiers comme chacun sait, gouvernée bizarrement à l’époque par les Hasbourgs d’Espagne, famille tentaculaire aux branches multiples. Fils aîné de Baldassare Monteverdi, le papa est apothicaire et barbier, et pratique, à l’occasion, la chirurgie, en toute illégalité. Il exerce tous ces métiers dans une petite échoppe louée au chapitre de la cathédrale de Crémone. En 1583, le père commence à négocier avec les autorités pour obtenir une reconnaissance du statut de médecin, et en 1587, il obtient finalement et officiellement le droit de se faire appeler « dottore ». Sûrement grand admirateur de l’Empire romain, il va appeler ses enfants, Claudio, Giulio Cesare, Maria Dotilla et Clara Massimiliana. En dépit de ses revenus, sommes toutes modestes, il va faire en sorte que ses enfants reçoivent la meilleure formation musicale possible. C’est ainsi qu’il va leur payer de coûteuses leçons privées avec le maître de chapelle de la cathédrale, Marc Antonio Ingegneri.
Tout au long de sa vie, il n’aura de cesse que ses enfants ne manquent de rien et, par exemple pour Claudio, de faire que sur le plan financier, il ne soit pas démuni, lui et sa famille à venir, malgré les retards de paiement ou pas de paiement du tout de la part de l’employeur, la famille des ducs de Gonzague. Papa Baldassare sera là, par exemple, quand l’épouse de Claudio, sera en quête d’un lieu pour accoucher. 1608, Claudio est en plein “burn-out “ comme on dirait aujourd’hui, surmené, attendant toujours ses émoluments, pas du tout à la hauteur de ses qualités, dépressif et “au seuil de la mort“ après le décès de son épouse et tous les efforts qu’il a pu consentir pour la composition et les répétitions de l’Orfeo, de l’Ariana et de Il Ballo delle ingrate. Il retourne chez Baldassare à Cremone, et c’est son père qui va rédiger le courrier pour la cour des Ducs à Mantoue. C’est “carrément“ une demande de licenciement, qui va être refusée ! Au total, on pense que Claudio a écrit, entre autres, 17 opéras, dont seuls, 3 ont été retrouvés et les autres perdus.
C’est à l’âge de 32 ans que Claudio épouse la chanteuse Claudia Cattaneo, fille d’un musicien mantouan. Il l’a connue lorsqu’elle chantait à la cour des ducs, mais elle abandonne sa carrière dès le mariage proclamé. Trois enfants en suivant, dont une fille qui meurt peu de temps après sa naissance. Restent deux fils. C’est pendant les répétitions de l’Orfeo que Claudia tombe malade. Elle décèdera quelques mois après la première représentation de cet opéra de son époux, un décès qui affectera énormément le compositeur qui ne se remariera jamais pendant les nombreuses années qu’il lui reste à vivre, s’occupant par contre, avec le plus grand soin de ses deux fils. Autre cause d’affliction, le décès de sa chanteuse préférée Caterina Marinelli. Famille de musiciens, comme tant d’autres alors, le fils Francesco étudie le droit à Padoue puis à Bologne, rentre dans l’ordre des Carmélites en 1620, puis devient ténor à la Basilique Saint-Marc de Venise. Le second, Massimiliano, étudie la médecine à Bologne. En 1627, il est arrêté sur ordre de l’Inquisition, accusé de lecture de livres interdits, puis libéré sur caution, une caution payée par son père, sûrement. Il exercera la médecine à Crémone. Pendant ce temps, Claudio Monteverdi est ordonné prêtre en 1631.
Le frère de Claudio, Giulio Cesare, organiste de profession, lui reste très proche. C’est lui qui publie le recueil de son frère, Scherzi musicale en 1607. Un recueil qui contient aussi deux de ses propres compositions ainsi que la célèbre Dichiararatione dans laquelle il défend son frère contre les attaques d’un certain d’Artusi. Ce dernier, théoricien conservateur, critique publiquement Monteverdi sous prétexte que ses compositions sont trop “modernes“ ! Pour lui, la musique doit satisfaire l’intelleto (la raison) en premier lieu, alors que Monteverdi argüe qu’elle doit surtout parler aux émotions de l’auditeur. Mais, pour ce dernier, en tous les cas, la verità dell’arte (la vérité de l’art) se trouve très explicitement dans la pratique et non pas dans la théorie.
Michel Grialou
Eurochorus 2017 : Rencontre internationale d’art Choral
Téléphone Eurochorus : 07 80 04 71 26
Vêpres de la Vierge
samedi 22 juillet et dimanche 23 juillet 2017 à 20h30
Saint-Pierre des Cuisines
Stage Internationale de chant Choral à Toulouse
du 14 au 23 juillet 2017
Inscriptions et tarifs