Justice League, un film de Zack Snyder
Ce réalisateur américain est loin d’être un débutant en matière de blockbuster. Depuis son incroyable Armée des morts en 2004, nous savons quel excellent faiseur il peut être. D’autant que suivront 300, Man of Steel, Batman v Superman : Dawn of justice, entre autres.
La Justice League
Dans la lutte d’influence et de notoriété que se livrent DC Comics et Marvel, Zack Snyder se voit confier la réalisation de la franchise Justice League. Mais voilà qu’en fin de tournage, Zack Snyder perd sa fille dans des circonstances tragiques. Impossible de continuer pour lui.
Voilà donc le film orphelin. Il passe entre les mains de Joss Whedon, le réalisateur d’Avengers. Ce dernier va tourner de nouvelles scènes, en modifier d’autres et assurer l’intégralité du montage final, et tout cela à une vitesse de V2. Le résultat est un film inabouti, brouillon, ni fait ni à faire, avec des effets spéciaux parfois pathétiques… La première partie du film est une longue séquence décrivant sans queue ni tête le recrutement auquel doit s’atteler Batman (Ben Affleck, en mode fin de course). Il arrive à réunir Wonder Woman (Gal Gadot, transparente), Aquaman (Jason Momoa, plutôt intéressant), Cyborg (Ray Fisher, no coment) et Flash, la pile électrique sur pattes (Ezra Miller, le plus marrant). Bien sûr il s’agit de sauver l’Humanité. C’est la seconde partie du film. Mais vont-ils y arriver à eux seuls, ces méta-humains aux pouvoirs extraordinaires ?
Au fait, il en manque un et pas n’importe lequel, Superman. Ah, j’oubliai, il est mort dans le dernier épisode. Pas de chance, d’autant que c’est en fait lui qui aurait été le plus à même d’ affronter l’infâme bestiole à cornes qui a décidé de transformer la Terre en un enfer perpétuel.
Vue les circonstances de tournage, d’épiloguons pas sur ce film et attendons la suite. Un second volet est prévu pour 2019.
Robert Pénavayre