Avec l’Art de perdre, publié chez Flammarion, Alice Zeniter est la favorite des lycéens.
Il est devenu, au fil des ans, l’un des prix les plus prestigieux, le Prix Goncourt des lycéens s’impose en grand. En 2016, il avait couronné l’écrivain Gaël Faye avec un roman sur le génocide au Rwanda, Petit pays.
Cette année encore, c’est un livre fort et puissant qui a la faveur des lycéens. Alice Zeniter avait, par ailleurs, été citée pour de nombreux prix comme le Goncourt, le Renaudot, le Femina, etc. Finalement, ce sera avec l’un des prix les plus enviés qu’elle est mise en lumière. Rappelons que le Prix Goncourt des lycéens, avec son homonyme le Goncourt, sont les récompenses qui font le plus vendre. Et pour cause, les lecteurs font confiance au choix avisé d’un groupe de lycéens qui, au cours de plusieurs mois, ont lu, découvert et débattu autour de nombreux titres. Le résultat fait toujours mouche.
La romancière, à tout juste 31 ans, n’en est pas à son premier succès. Mais l’Art de perdre est assurément celui qui aura le plus bousculé. Le synopsis en est en partie la cause. Difficile en effet de rester insensible devant cette saga familiale qui nous plonge dans la vie des harkis. Alice Zeniter nous raconte une histoire qui se déroule sur trois générations entre la France et l’Algérie. Le roman, qui se vendait déjà très bien, est désormais dans la liste des meilleures ventes.
Face à elle, étaient présents des livres de très grande qualité avecUn loup pour l’homme, de Brigitte Giraud (Flammarion), Bakhita, de Véronique Olmi (Albin Michel) et Summer, de Monica Sabolo (JC. Lattès).
La saison des prix d’automne
Après l’annonce des renommées Goncourt et Renaudot, à tour de rôle les autres prix ont annoncé leur gagnant. Le prix Renaudot des lycéens a récompensé la jeune romancière Kaouther Adimi pour Nos Richesses (Seuil), quant au Prix du premier roman français, il est décerné à Jean-Baptiste Andrea pour son premier roman Ma Reine (L’Iconoclaste).
Sylvie V.
L’Art de perdre (512 pages) – Flammarion