Enigmatique et sensuelle, Charlize Theron, endosse le rôle d’une espionne britannique, Lorraine Broughton, dans « Atomic Blonde ».
Un synopsis sous haute tension
Dès les premiers instants, le décor est planté. A l’approche de la chute du mur de Berlin, un agent infiltré du MI6 est tué par un homme appartenant au KBG. Le but lui dérober une montre contenant des dossiers plus que confidentiels. Ceux-ci ne doivent absolument pas tomber dans n’importe qu’elle main. Qu’à cela ne tienne, le MI6 fait appel à un de ces meilleurs atouts Lorraine Broughton pour retrouver l’objet contenant des listes compromettantes.
L’espionne est envoyée à Berlin pour récupérer les données secrètes. Il lui est informé qu’elle devra faire équipe avec un certain David Percival. Mais il lui est aussi rappelé de ne faire confiance à personne, ce qu’elle appliquera à la lettre sentant, dès son arrivée, que des évènements mystérieux lui échappent.
Suspens, intrigues, combats, le film entraîne le spectateur dans un imbroglio qu’il tiendra à l’espionne de démêler. Qui sont ses ennemis ? Qui sont ses alliées ? Elle ne devra se fier qu’à elle-même et à son instinct.
Charlize Theron très convaincante
Pas de surprises quant à la prestation de qualité de Charlize Theron qui avait déjà démontré dans Mad Max ou encore Fast and Furious qu’elle n’avait pas peur de se mesurer à des rôles de combattantes. Le résultat est bluffant et crédible. A noter que comme toujours Charlize Theron ne fait jamais les choses à moitié, pour ce rôle elle s’est investie dans l’écriture du script, à la production et a été suivie par 8 coachs pendant plusieurs mois pour pouvoir assurer la plus grande partie des cascades.
L’actrice oscarisée en 2004 pour son rôle inoubliable dans Monster avait déjà fait montre de l’implication qui est la sienne pour rendre le réel palpable. Il en est de même pour le film de David Leitch qui à l’origine était une bande dessinée.
Un film qui tient en haleine
Le rythme est entraînant à l’image de la BO qui diffuse des musiques des années 80, Dêpeche Mode, David Bowie, New Order, The Cure, en passant par l’incontournable 99 Luftballons de Nena, qui ajoute relief et consistance. La tension est tenue par un interrogatoire qui joue avec les flashbacks et les vices de la mémoire. Les lumières criardes ou tamisées créent une ambiance propice au suspens.
Les scènes d’Atomic Blonde s’enchainent et se déchainent laissant le spectateur intrigué. Certes le film n’échappe pas à quelques clichés commun aux films d’aventure et d’espionnage, mais l’énigme et ses ressorts ne s’essoufflent pas pour autant apportant toute la vérité jusqu’à la dernière image.
Bande annonce Atomic Blonde