Le Requiem de Mozart sera donné à l’église des Minimes
le vendredi 2 décembre à 20h30.
L’Orchestre de Chambre Occitania managé par Bernard Soustrot, interprétera la version de Roger Germser pour deux quatuors à cordes spacialisés. Le Chœur Toulouse Garonne est a géométrie variable. Il a en mai dernier participé au concert Poulenc à la Halle-aux-Grains et participera cette année au concert Carmina Burana. Le choix d’une version plus intime du Requiem de Mozart par son chef Stéphane Delincak permet un retour à un effectif chambriste pour cette musique de l’intime. Une articulation en Latin germanique apportera également une autre couleur à cette œuvre si connue. Il s’agit donc de la proposition de découvrir et redécouvrir cette œuvre si forte.
Loin de musiques funèbres démonstratives et spectaculaires le Requiem de Mozart est humain, trop humain et permet un recueillement à chacun sur ses propres questions sur la mort avec la consolation d’une musique à la beauté éternelle.
Les solistes sont tous des musiciens sensibles qui sauront éclairer leurs pages de la lumière céleste. La jeune soprano Anaïs Constans tout particulièrement.
L’église des Minimes est un écrin idéal pour ce concert.
Pour réserver lien vers le site Festik : https://choeurtoulousegaronne.festik.net/
Site de l’orchestre Occitania : http://www.orchestredechambreoccitania.com/l-agenda
Site du Chœur Toulouse Garonne : http://www.choeur-toulouse-garonne.fr/home
Pour en savoir d’avantage sur les mystères et la profondeur de cette composition, deux articles passionnants et sensibles de notre ami Gil Pressnitzer décédé il y a un an sur son site : Esprits Nomades.
http://www.espritsnomades.com/siteclassique/Mozartrequiem.html
http://www.espritsnomades.com/siteclassique/mozartrequiemtexte2.html
Voici quelques mots de Gil Pressnitzer :
Ainsi achevée, cette œuvre est étonnante par sa synthèse de tout le savoir-faire de Mozart, de tout son héritage des grands maîtres, mais aussi par sa prémonition des sonorités à venir, et surtout par l’histoire individuelle et universelle que décrit cette Messe des Morts.
Mozart humain, trop humain.
Hubert Stoecklin