Avec Paul Walker, Laurence Fishburne, Olivia Wilde, Jason Flemyng, Joaquim de Almeida, Keith Carradine. Disponible en DVD chez Metropolitan.
Tim Kearney est un ancien marine, devenu petite frappe souffre-douleur en prison. L’agent fédéral Gruzsa lui propose de se faire passer pour un légendaire trafiquant de drogue mort dont il est le sosie, afin de récupérer un vieil ami retenu en otage. Mais tout ne se passe pas comme prévu.
Dans la série des films ne cassant pas des briques mais flirtant avec la catégorie « navets » (après réflexion, oui, on peut dire que c’est un navet…), ce « Kill Bobby Z » a logiquement sa place. Dans la droite lignée des joyeux bazars mêlant trafiquants mexicains, femmes fatales, gangs de bikers, flics ripoux, tout cela dans le désert aride et agrémenté de bonnes vieilles valises poussiéreuses remplies de dollars sales, ce métrage est à voir entre potes, une bière à la main. Des acteurs habitués à ce genre de thrillers loufoques (Joaquim de Almeida en énième truand, Paul Walkerendossant encore le jean délavé du bourlingueur décontracté), un Fishburne nous confirmant que la saga « Matrix » était bien l’arbre qui cachait la forêt de séries B nazes, et la magnifique Olivia – Numéro 13 – Wilde pour affoler tous ces mâles), tous les ingrédients sont réunis pour satisfaire les amateurs de cinéma décomplexé.
Sorti directement en vidéo chez nous, « Kill Bobby Z » ne restera pas dans les annales mais réserve quelques moments plutôt drôles. Bon là, en fait, je cherche une scène en particulier mais je ne trouve rien qui, sorti du contexte, fasse rire.
Difficile de dire qu’on passe une mauvaise soirée, ce serait plutôt le contraire, mais par manque d’ambition, de vraie mise en scène, de testostérone suffisamment appuyée, de personnages marquants et avant tout de bonnes grosses scènes qui cassent la baraque, cette petite tachounette en roue libre ne brillant dans rien en particulier fait le métier, comme on dit. Mais c’est du tièdasse. A noter que le titre en VO (« The death and life of Bobby Z ») parle plus que la version… « française » anglicisée.
Non, en fait, malgré toute la bonne volonté du monde, je me suis quand même ennuyé, je m’attendais à du crétin, mais le film n’est pas assez con pour être rigolo, ni assez sérieux pour sortir du lot. Tout simplement à oublier.
Thomas Berthelon : http://thomasberthelon.com
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