Avec l’arrivée sur scène de la création contemporaine, commande du Théâtre, les assidus, intéressés par leur « chapelle » lyrique ne manquent pas de s’étonner que leur salle favorite ne fasse toujours pas partie de la liste, il est vrai très courte, cinq ? des opéras nationaux, mis à part les structures parisiennes.
Pourtant, les objectifs à atteindre pour prétendre à ce label sont tous respectés mis à part peut-être, celui, dit territorial, qui exigerait le déplacement hors de la salle du Capitole des spectacles programmés, ce qui est bien évidemment impossible.
L’objectif, artistique, de création contemporaine est respecté depuis plusieurs années, et la saison actuelle avec Les Pigeons d’argile en représente une sorte de sommet.
Celui d’un spectacle baroque ou de la période des premiers opéras l’est tout autant.
Celui faisant référence à la présence de troupes permanentes comme les chœurs, d’un corps de ballet l’est à 100%. On ajoutera même, au-delà du respect de ce point du cahier des charges, une qualité et une aura en augmentation constante.
La direction artistique veille tout autant à promouvoir de nouveaux talents.
On peut se targuer d’avoir des services autour reconnus sur le plan national, et même au-delà, enviés, les artistes de passage sont là pour l’affirmer.
L’objectif des disponibilités pédagogiques et sensibilisation de nouveaux publics peut être mis en concurrence avec n’importe quel autre opéra au label national.
Hors nécessité du cahier, nous avons le meilleur orchestre de fosse en régions.
Finalement, d’aucuns se posent la question : « Que nous manque-t-il ?!! ».
L’obtention du label pourrait-elle constituer une sorte d’entrave à la “bonne“ marche de la structure ?
Son statut actuel serait-il un inconvénient ?
Y-a-t-il d’autres raisons qui pourraient alors être connues ?
En attendant préparons-nous à 2014/2015 !! et si vous avez des éléments de réponse, merci de faire suivre !
Michel Grialou
photo © Patrice Nin