C’est un rendez-vous tout simplement incroyable que nous propose Christophe Ghristi avec la venue sur la scène du Capitole du plus grand soprano dramatique de notre temps : Nina Stemme. Cette Suédoise fait trembler la planète lyrique depuis que sa compatriote Birgit Nilsson lui a mis entre les mains de rôle d’Isolde. C’était en 2003 au festival de Glyndebourne. Une révélation gigantesque. Une nouvelle Kirsten Flagstad était née. Depuis, ses rôles ont pour noms : Brünnhilde, Kundry, Salomé, Elektra, Turandot, Isolde et autre Teinturière de La Femme sans ombre. Ces personnages titanesques, Nina Stemme les chante dans le top five du monde lyrique : Vienne, Milan, New York, Londres, Berlin.
Nina Stemme © Neda Navaee
Inutile d’épiloguer davantage, sa venue à Toulouse est une sorte de miracle dont il faut profiter sans hésiter. D’autant que le programme du récital est des plus fournis.
En première partie, rien moins que les Wesendonck Lieder de Richard Wagner, suivis d’une découverte pour beaucoup, le cycle La Flûte mystérieuse, d’après divers poètes chinois anciens sur une musique de son compatriote, le compositeur Sigurd Von Koch (1879-1919). La seconde partie de ce récital sera consacrée majoritairement aux bouleversants Kindertotenlieder (Chants sur la mort des enfants) de Gustav Mahler sur des poèmes de Friedrich Rückert. Et l’après-midi, décidément d’exception, s’achèvera avec Kurt Weill, dont le fameux Youkali.
Elle sera accompagnée par le pianiste Magnus Svensson.
Un rendez-vous exceptionnel au tarif unique de 20€ !!
Robert Pénavayre
une chronique de ClassicToulouse
