On ne va pas répéter ce qui a déjà été écrit sur Jenůfa, que ce soit mon annonce et celle de Jérôme Gac. Là, c’est simplement pour vous dire, que dis-je, vous suggérer très fortement, que dis-je vous supplier, si vous aimez l’opéra, ou pas, d’aller jusqu’au Théâtre du Capitole pour profiter de ce petit miracle que représente la production qui n’est donnée que pour quatre représentations.
Ou, quand tout semble “foiré“ et que, ô divine surprise, mais est-ce Pâques ? voilà que tout fonctionne et que l’émotion ne tarde pas à vous étreindre et ne vous lâchera pas. Musique, et quelle musique, avec un chef inconnu ici, Florian Krumpöck qui est à son affaire et des musiciens de l’ONCT comme à l’habitude, tous pupitres.
Chant, et quel chant, théâtre, c’est du Janáček. Vous ne le regretterez pas.
Deux révélations, au moins, la Jenůfa de Marie-Adeline Henry et La Sacristine de Catherine Hunold.
Bien sûr, mais on commence à le savoir, il n’y a pas de petit rôle dans une production au Théâtre. Christophe Ghristi a la main, si l’on peut le dire ainsi, sur la moindre voix.
On se doit de signaler aussi les 40 tonnes de décors ! les costumes, les lumières et la prestation des Chœurs du Capitole car chanter le tchèque n’est pas, paraît-il, au départ, le travail le plus évident !! foi de choriste……