Après un report l’année dernière, l’événement musical le “Rose Festival” s’installera au domaine d’Ariane à Mondonville les 2 et 3 septembre 2022. Mais avec ce report comment s’en est sortie l’organisation, quel est l’esprit de ce festival ? Culture 31 est allée poser la question à l’entreprise qui le co-organise “Bleu Citron”.
Après avoir fait le tour du monde, c’est tout naturellement à la maison qu’ils sont de retour. Bigflo et Oli comptent bien continuer à marquer Toulouse de leur empreinte et le font désormais via leur propre festival le “Rose Festival”. Prévu initialement en septembre 2021, pandémie oblige, c’est cet été que l’événement donne à nouveaux rendez-vous aux festivaliers, les 2 et 3 septembre prochains. À travers ce projet, l’envie de mettre Toulouse et la scène urbaine en lumière, comme l’explique Samuel Capus, directeur associé de Bleu Citron production.
“L’idée de ce projet, c’est de placer la ville sur la carte”
Comment le festival a-t-il vu le jour, quel est son esprit ?
Flo et Oli ont toujours eu l’envie de faire leur propre festival. Gamins ils étaient dans la fosse, aujourd’hui ils en font la tournée, la suite logique est qu’ils aient le leur. L’idée a germé en 2018. Après l’étude de 19 sites, on a porté notre dévolu sur le domaine d’Ariane à Mondonville. L’idée de ce projet, c’est de placer la ville sur la carte, et créer un événement avec une identité hip-hop. Ça ne se fait pas beaucoup, les derniers à l’avoir fait c’est le groupe Zebda, on va essayer de reprendre le flambeau.
Comment s’est effectué le choix des artistes, il y aura de la place pour la scène locale ?
Bigflo et Oli nous envoient des envies, et on avise avec ce qui est faisable ou pas en fonction de la période demandée et du budget. Pour ce qui est de la scène locale bien sûr, elle tient plus que jamais à cœur à l’organisation, Oli est très actif à ce niveau, le duo n’oublie pas d’où il vient ! Je ne peux pas trop en dire pour l’instant, mais des choses seront mises en place. Surtout sur les éditions suivantes. L’objectif est d’installer confortablement le Rose Festival dans l’esprit des festivaliers. On attire avec une belle affiche, et on propulsera la ville en suivant.
Quels sont vos partenaires ?
On travaille avec des acteurs locaux. Mairies, région, médias, sociétés, on nous a rapidement fait confiance ça fait plaisir. On a également effectué pendant l’année de report des actions culturelles dans des écoles, au-delà de l’argent nécessaire, on veut aussi développer un tissu avec le territoire. Le festival est une production Bleu Citron et GOLDENCHILD.
Quelles sont les difficultés pour construire un tel festival ?
Le plus dur est d’organiser le parcours client. À terme, on souhaite que n’importe qui puisse accéder au festival. À pied, en bus, en métro, à vélo, on veut tracer et imaginer les trajets pour chacun, mais ça demande du temps.
D’un point de vue identité aussi. On de la chance, nous sommes en co-organisation avec l’un des duos les plus connus de Toulouse maintenant, mais malgré tout, il faut établir une communication précise. Ce festival est un lancement, il suscite autant de hâte que d’enjeux.
“Encore un rêve qui se réalise… à la maison ! Tellement fiers”
Bigflo et Oli à propos du Rose Festival.
6 artistes dévoilés
À ce jour, Ziak, Damso, Polo & Pan, Chilla, IAM et Paul Kalkbrenner ont été annoncés. D’autres noms devraient sortir dans les prochaines semaines. Du rap et de l’électro principalement à l’honneur pour l’instant…
Infos pratiques et réservations sont à retrouver sur : https://rosefestival.fr/